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Le lion et la perle, Wole Soyinka

Par   •  18 Octobre 2018  •  1 060 Mots (5 Pages)  •  389 Vues

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3-Ajouter environ 6 litres d’eau à la farine obtenue. Mélanger et laisser décanter une heure environ. Séparer le surnageant du dépôt. Faites cuire le dépôt en remuant pendant une heure environ. Ajouter le surnageant et homogénéiser.

4-Laisser décanter à nouveau un mélange pendant 2 à 3heures. Séparer une fois encore le surnageant du dépôt. Filtrer le dépôt à l’aide d’une toile propre.

5-Ajouter le filtrat au surnageant et faites cuire ce mélange une heure. Laisser refroidir. Filtrer encore.

NB: la boisson obtenue est sucrée et peut déjà être consommée à ce stade. On peut aussi la laisser fermenter davantage.

- Préparation du tchakpalo

Ingrédients

-du mil

-de l’eau

-de la levure

-de l’alcool à 90%

Ustensiles

-une natte

-un balai

-de nombreux énormes pots en terre cuite

-quelques bassines

-un tamis

-une branche de palmier

-un four de bière à mil, et les bassines qui vont avec

-une calebasse pour la dégustation

Etapes de la préparation

1-Prendre des grains de mil, arroser-les, et laisser les germer à l’obscurité

2-Une fois que tout a bien germé, étalez le mil au soleil pour le faire sécher

3-Moudre les grains germés sans les réduire en poudre

4-Ensuite, cuire ce mélange sur un four en bois sans oublier de remuer régulièrement avec une grande feuille de palme…

5-Quand tout votre mélange a cuit, déposer le dans de grandes jarres où il va doucement refroidir.

Filtrer le mélange puis mettre le filtrat dans une grande jarre avec de la levure, et un peu d’alcool à 90%.

D-Préparation du sodabi

Le sodabi, boisson la plus apprécié localement est un dérivé du vin de palme. Son nom provient d’une incompréhension entre un autochtone et un colon anglais qui, après un long voyage et en découvrant la boisson dit alors ; « so that be » qui fut, comme ce fut le cas pour le fufu, la mangue, le tchapalo… interprété comme le nom que donnait le blanc à ce qu’il allait consommer.

Pour sa fabrication, le vin de palme est déversé dans une sorte d’alambic artisanal qui est installé près du lieu d’extraction des palmiers. Cette « usine à sodabi » comme les gens aiment à l’appeler ici se constitue de quatre éléments. Dans un premier fût, sous lequel on met le feu et que l’on ferme hermétiquement, les sucres contenus dans le vin de palme sont transformés en alcool. Ces vapeurs s’échappent alors dans un tuyau en cuivre et sont refroidies en passant dans deux bacs remplis d’eau. C’est en se refroidissant que ces vapeurs d’alcool vont se condenser et donner, après quelques heures, le sodabi qui s’écoulera alors en bout de chaine et sera récupéré dans de grandes jarres.

Ce sodabi « brut » sera ensuite gouté, et si besoin est coupé pour faire tomber un peu le degré d’alcool. Il sera ensuite aromatisé avec de nombreuses herbes, qui, pour certaines, lui conférera des vertus médicinales.

E-Importance des microorganismes contenus dans ces boissons

Ces boissons locales contiennent des microorganismes appelés Saccharomyces cerevisiae (levures). Elles permettent la transformation du sucre contenu dans ces boissons en alcool. Par exemple, elles transforment le glucose contenu dans le tchakpalo en éthanol (alcool).

CONCLUSION

En somme, les microorganismes sont très importants dans la vie de tout être vivant. Le tchakpalo, le sodabi et le tchoucoutou sont des boissons locales contenant des microorganismes. Ces microorganismes jouent un rôle important dans la préparation de ces boissons.

BIBLIOGRAPHIE

- Annales corrigées (collection étoile)

- Internet (Google, MSN)

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