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La littérature.

Par   •  10 Octobre 2018  •  34 667 Mots (139 Pages)  •  409 Vues

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le Naturalisme, le Parnasse, le Symbolisme et au XXe siècle le Surréalisme.

II-LES DIFFERNTS COURANTS LITTERAIRES

A-L’HUMANISME : XVIE SIECLE

Il correspond au XVIe siècle et recommande que l’on s’inspire des textes anciens de la tradition grecque et latine. Le mot « humanitas » désignant en latin « la culture », les écrivains de cette époque appellent leur enseignement « Lettres d’humanité » et on les nommera eux-mêmes Humanistes.

Ce mouvement coïncide avec le besoin de renaissance senti par la France. Elle consiste à une rénovation littéraire, artistique et scientifique sous l’impulsion de la culture antique remise à l’honneur. Les écrivains vont retourner aux sources anciennes et aux textes religieux pour sortir la civilisation française de sa torpeur. Les hommes de cette époque ont la conviction de vivre un nouvel âge d’or, une « renaissance ». Cette renaissance à pour origine les voyages (découverte de nouveaux horizon) et de l’apparition du livre (l’imprimerie, la gravure). En outre, le contact avec l’Italie permit à la France de découvrir une société élégante, une vie luxueuse et raffinée. L’humanisme désigne par ailleurs une élégance morale, la courtoisie, la politesse, en quelques mots toutes les qualités inséparables de la culture. Ainsi, le mouvement humaniste en viendra à désigner un idéal de la sagesse en plus de la formation à l’école de la pensée gréco- latine. Les humanistes proposent un idéal de faire et de sagesse humaine. Ils prônent selon la belle formule de Michel de Montaigne (1533-1592) : « de faire bien l’homme ». Les humanistes rejettent le moyen âge et se tourne vers la culture antique.

Les conséquences de l’Humanisme seront beaucoup plus visibles sur le plan religieux avec Erasme (1439 1536) et Calvin. Ce mouvement appelé la réforme aboutit au protestantisme : refus des cultes des Saints, rejet de l’autorité du Pape, entrainant ainsi une rupture avec la tradition biblique. Malgré les efforts de François Ier pour encourager et contribuer à la naissance d’aspiration nouvelle, au niveau religieux les contestations vont crescendo. L’affaire des placards (contestation de la messe papale en 1534) active les événements. Le roi prit des mesures de répressions. L’esprit de libre examen et une lecture authentique de la bible n’arrange pas les choses. Entre 1562 et 1598, huit guerres séparées de trêves fragiles ensanglantent la France dont on peut retenir le Massacre de protestants à Wassy en 1562 et la sévère répression du parti protestant à La Saint Barthélemy à Paris dans la nuit 24 aout 1572.

L’arrivée d’Henri IV avec la promulgation de l’Edit de Nantes (1598) qui donne un statut légale à l’église réformée, apaise les tensions. Ces guerres marquent profondément la vie littéraire. Agrippa d’Aubigné(Les tragiques 1616), et Ronsard (Discours des misères de ce temps, 1532) se positionne fortement dans leurs œuvres. La littérature s’engage et devient une arme de propagande. Dans ses Essais, Montaigne affiche un scepticisme tolèrant. Il refuse la confrontation et adopte une sagesse à la taille de l’homme. Ce militantisme apparait comme une première manifestation de la littérature engagée. La poésie rend compte des conflits et adopte un ton plus polémique. Dans leur programme d’éducation, ils ne se limitent pas au goût de l’éthique. François Rabelais (1494-1553) montre que l’effort intellectuel doit être complété par un entrainement physique intense et varié.

⦁ LA PLEIADE : 1556

Elle tire son nom de la mythologie grecque et désigne une constellation de sept étoiles. Le mot réapparait au XVIe siècle pour désigner un groupe de poètes rassemblé autour de François Ronsard (1524-1585), le « prince des poètes ». Leur mérite a surtout été de rivaliser avec les poètes grecs et latins en montrant que la langue française pourrait signifier autant que les langues anciennes. Ils publient sous la direction de Joachim Du Bellay, Défense et illustration de la langue française qui en fait est le manifeste du groupe et se donne comme objectif d’enrichir le français en retrouvant des mots anciens, de défendre la langue française du grec et du latin.

La pléiade rassemble en 1556 de jeune poétes comme Baïf, Belleau, Jodelle, Pelletier du Mans, Pontus de Tyard, Du Bellay et Ronsard.

B-L’EPOQUE CLASSIQUE : LE XVIIE SIECLE

Le XVIIe siècle apparait sans conteste comme le siècle du théâtre. Cependant, il est traversé par plusieurs courants littéraires.

1-LE BAROQUE

Défini négativement comme l’envers du classicisme, le baroque est marqué par l’excès, la démesure, tout ce qui est exagéré. Il manifeste un goût excessif pour le mélange des genres. Ce refus de saisir la réalité cumule les formes.

L’esprit baroque est présent chez Corneille (la tragi-comédie), Agrippa d’Aubigné etc. En poésie, on note l’usage d’images fortes et d’antithèses.

2-LA PRECIOSITE

A l’origine, on appelle « précieuse », les dames du grand monde qui, selon le mot de ABBE DE PURE, « se tirent du prix commun des autres », c’est-à-dire s’élèvent au dessus du vulgaire par la dignité des mœurs, l’élégance de la tenue, la pureté du langage. Cette attitude se caractérise autour des années 1630 dans les salons aristocratiques. L’esprit précieux se manifeste dans les manières, les sentiments, le goût. Dans le langage se sont des exagérations, des périphrases, la pointe.

Molière et Malherbe s’élèvent contre la préciosité. Le premier en donne une caricature justifiée par le refus du naturel et la recherche de l’artifice dans les précieuses ridicules, le second épure la langue et fonde le français classique. Il annonce le classicisme

3-LE CLASSICISME : 1660-1685

Il correspond à l’avènement de Louis XIV avec la monarchie absolue de 1660. C’est un courant qui cherche l’idéal esthétique, la précision et la nuance. Il a été inspiré par le désire d’ordonner, de réglementer la production littéraire disparate du XVIe siècle. Il se caractérise par un idéal esthétique, un idéal humain et l’art de plaire.

⦁ L’idéal esthétique

Les références de l’Antiquité abondent

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