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L'open space m'a tuer

Par   •  4 Mars 2018  •  1 106 Mots (5 Pages)  •  374 Vues

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On note un manque de reconnaissance, des violences verbales et un faux semblant de liberté qui se traduit plutôt par une amplitude d’indépendance faible voire inexistante.

L’auteur dénonce cela en décrivant la manière dont certains deviennent accro à leur téléphone (le fameux Blackberry) et sont incapables de déconnecter du travail, même pendant leurs jours de repos ou en dehors des heures de travail.

D’autre part on remarque que l’auteur dénonce de nombreux autres aspects de l’open space.

Effectivement nous pouvons remarquer un management beaucoup plus participatif, cependant cela induit augmentation du stress. Plus de responsabilités, plus de jugement. Plus de pression.

Les employés sont rabaissés et on va jusqu’à proposer des formations de développement personnel ou des formations en tout genre pour optimiser les capacités des employés, comme des mises à jour logicielles mais proposées directement sur les êtres humains, en open space.

On soumet ces employés à des changements fréquents (changement d’équipe de travail par exemple) et on soumet un vocabulaire nouveau, les mots sont anglicisés.

La source des problèmes évoqués ne semble pas tant en soi être due à l’open space mais plus précisément à l’état d’esprit des personnages. Le phénomène parait amplifié.

Conclusion – Ce que j’ai pensé du livre

Cet ouvrage est intéressant et se lit facilement et rapidement. On le lit en riant (nerveusement), quand on pense que ces histoires sont tirées de faits réels.

Les histoires sont certainement légèrement accentuées et caricaturées pour mettre l’accent sur un problème sociétal.

En effet les métiers dénoncés (entre autres, communication, marketing, audit, conseil, publicité) sont en évolution, et ces pratiques ne sont pas valables dans toutes les entreprises.

Forcément, en voulant faire une critique de l’open space, les auteurs reprennent les cas les plus importants pour en faire ressortir une image négative et crue. C’est comme un consommateur mécontent ; il ne va aborder que les aspects négatifs et qui lui ont déplu, mais jamais le petit point positif ou les précédentes fois éventuelles où il a été ravi.

De plus, si on reprend certaines pratiques décrites, utilisées à bon escient elles peuvent s’avérer utile et avoir un effet positif sur une équipe ou sur un employé.

Notamment pour la rotation des équipes, il est certain que dans une équipe dotée de différentes personnalités il peut y avoir des incompatibilités, cependant cela peut permettre de découvrir des nouvelles méthodes de travail afin de se les approprier et ainsi gagner en productivité.

Il ne faut pas être en début de dépression (comme les personnages de ce livre ont l’air de l’être), broyer du noir et voir toutes les opportunités comme des contraintes.

Mon avis est donc mitigé mais ces descriptions semblent plutôt viser des jeunes cadres et ce ressenti semble bien réel et doit certainement toucher de nombreux employés travaillant en open space.

Cependant, selon moi les petites histoires semblent manquer d’impartialité. Le travail en open space semble être un véritable problème d’autant plus qu’il fait l’objet de nombreuses discussions, mais l’auteur prend partie et ne donne pas d’avis objectif. Les petites scènes comportent de nombreux clichés. De plus les personnages entourant les acteurs des scénettes sont également caricaturés comme des personnages incapables et / ou insupportables.

Je pense donc que cet ouvrage dénonce un véritable problème, tout en manquant de transparence. Thomas Zuber et Alexandre des Isnards sont en effet connus pour camper sur leurs positions et avoir des idées bien ancrées.

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