Dissertation sur Candide

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Après avoir choisi les soldats à l’aveuglette, ces derniers ne reçoivent pratiquement aucune formation puisqu’elle est basée sur la capacité à effectuer des exercices qui ne sont pas en lien avec leur rôle de recrue. Les chefs leur donnent alors un certain nombre de coups, dépendamment de comment ils effectuent les exercices. Ils sont formés à être endurant, mais endurant sur les coups qu’ils reçoivent de la part des chefs. S’ils sont capables de supporter les coups, ils sont alors perçus comme des héros prêts à aller au combat. La formation est donc inefficace et cela mène à beaucoup de violence dans les villages. C’est exactement ce qui arrive à Candide, n’ayant aucune formation pour faire la guerre, après avoir été trainé de force dans l’Armée :

« On lui met sur-le-champ les fers aux pieds, et on le mène au régiment. On le fait tourner à droite, à gauche, hausser la baguette, remettre la baguette, coucher en joue, tirer; doubler le pas, et on lui donne trente coups de bâton; le lendemain, il fait l’exercice un peu moins mal, et il ne reçoit que vingt coups; le surlendemain, on ne lui en donne que dix, et il est regardé par ses camarades comme un prodige». (p.12)

Somme toute, l’auteur dénonce la stupidité de la guerre en raison des soldats qui sont presque choisis au hasard et qui ne reçoivent qu’une formation de base.

Pour conclure, Voltaire, dans Candide, dénonce l’absurdité de la guerre. L’auteur de ce conte philosophique rapporte d’abord le nombre de personnes tuées par la guerre, que ce soit des citoyens ou des soldats, puis le manque de sérieux de l’armée quant au choix des combattants et à leur préparation à se battre. Les grands auteurs du courant ne revendiquent pas seulement les abus de pouvoir de l’Armée, ils se battent aussi contre le trop grand contrôle de la part de l’Église et de la monarchie absolue du roi. Les Lumières aident à imposer progressivement les idées de respect de la personne et la liberté, pensées qui se développeront au fil du temps.