Candide, Voltaire, 1759
Par Orhan • 23 Août 2018 • 808 Mots (4 Pages) • 541 Vues
...
-image d’un carnage : figure generalisee de l’hypotypose ( création dun effet visuel par les mots)
-negation forte : « ne..jamais » + substantif « enfer » qui insiste sur le caractère particulièrement meurtrié et violent de la bataille
c) Satire de la lâcheté de Candide et des philosophes + satire des pouvoirs politique et religieux
-Comparaison « tremblait comme un philosophe » l7 : antiphrase car le philosophe se définit par la maitrise de ses émotions
-Parodie de la philosophie par l ‘emploi des termes tel : « meilleur des mondes » + « raison suffisante » qui est un principe de la philosophie de Leibniz tourné en dérision
-Dénonciation d’une philosophie par l’emploie de termes tel que « meilleur des mondes » + « raison suffisante » qui est un principe de la philosophie optimiste : voltaire a toujours considéré la guerre comme la forme la plus constante du mal sur terre
-Une religion au service de la guerre qui cautionne les troupes par des chants religieux. Action qui va à l’encontre de précepte religieux d’ « aimer son prochain »
Conclusion
Ce chap 3 fonctionne selon un régime double propre à faire réagir le lecteur qui découvre à la fois une scène de guerre orchestrée comme un opéra, mais décrite comme « une boucherie héroïque ». C’est au retour des phrases, qu’un détail subtil declenche l’ironie qui vise ici à dénoncer l’impuissance de la philosophie, celle de Leibniz, de la religions chretienne et du droit. c’est limage, presque l’icone d’un carnage, d’un massacre des civils, des innocents. Ici, en ne délivrant pas la cause de la guerre, le texte interroge l’origine du mal à travers cette fausse épopée
...