Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

Tache écrite

Par   •  27 Mars 2018  •  1 672 Mots (7 Pages)  •  448 Vues

Page 1 sur 7

...

de faire ce que l’on veut, quand on veut et qu’ils n’auraient aucune opinion dans la décision. Nous étions sur que ce manque de confort et de garantit leur soumettra à notre contrôle. En plus les prisonniers vont être frustrés avec 8612 pour les avoir fait subir des tâches inutiles et des réveils quotidiens, donc ils ne suivront plus son exemple. Parfait.

16 aout 1971

Aujourd’hui on a du démanteler la prison et plus tard la reconstruire encore une fois. Quelle perte d’une journée. Je ne peux pas croire qu’il nous on fait faire une chose si inutile sans même nous dire pourquoi. Et les prisonniers, eux, ils ont fait quoi pour nous aider? C’est eux qui devraient faire le travail, pas nous. On va les faire payer c’est sur.

Nous n’allions pas se laisser contrôler par quelqu’un d’autre, c’est nous les supérieur et nous allions faire reconnaitre aux prisonniers cela.

Quand on avait fini, encore une fois, de rentrer les prisonniers dans la prison, encore une fois reconstruite, on les aligna le long du mur. On les cria après, n’importe qu’elle insulte qui nous passait par la tête. Ca nous a fait tellement de bien de faire sortir notre frustration et ce n’était pas comme les prisonniers pouvaient y faire quelque chose. On les a fait courir alentour du couloir, lavé les toilettes plus de fois que nécessaire, un beau petit divertissement pour nous; ils comprirent très rapidement que nous étions, encore une fois, en contrôle de la situation.

À ma grande surprise 819 décida d’essayer de se rebeller. Quel idiot. Il s’est barricadé dans ca cellule, n’avais t’il pas apprit ca leçon la première fois? Il allait payait cher pour ça et quel plaisir nous allions avoir en le faisant!

Notre première mesure prise pour essayer de le faire coopéré était de faire faire aux autres prisonniers du travail stupide, pour être sur qu’ils acceptent notre dominance au lieu de risquer plus de punitions. C’est drôle a quel point ils ne se supportèrent plus après cela. En plus d’un manque de support ils commencèrent à crier après 819 et c’est à la suite d’insultes provenant de ses co-prisonniers que 819 a abandonné sa tentative pathétique de contester notre autorité. Ca lui couta trois jours en solitaire. Encore une fois c’est nous qui avions gagné, évidemment.

18 aout 1971

À ma grande surprise hier un nouveau prisonnier arriva à la prison. On s’amusait a essayé de pousser les limites des prisonniers quand il arriva avec le superintendant. On lui a donné le numéro 416 et il a rejoint le reste des autres prisonniers, il nous s’emblait qu’il n’allait être qu’un autre numéro avec qui on pourra s’amuser. Mais ce n’était pas le cas…

À l’heure du midi, nous nous divertissions en trouvant des surnoms humiliants pour les prisonniers quand on a remarqué que 416 ne mangeait pas. On a commencé a lui crié après, à le menacer mais il ne mangeait toujours pas. Se pensait-il vraiment si puissant qu’il pouvait refuser notre autorité? Ce nouveau prisonnier osait essayer de changer ce que nous avions établi durant ces derniers jours, et bien ha! Il serait bien surpris a quel point il n’aurait pas du même essayer de nous contester, il serait bientôt conscient de ce que nous étions capables de lui faire faire. Donc évidemment on le mit dans la cale, en solitaire. Ca a du lui faire un beau premier jour en prison, la matinée commence bien!

Ensuite on a encouragé les autres prisonniers d’exprimer leur colère directement à 416, on frappa sur la porte de sa cellule avec nos bâtons, on donna à la porte des coups de pieds surement assez forts pour lui couper le souffle. Mais il ne mangeait toujours pas! Quel imbécile… On lui lançait sa nourriture en pleine face (ca nous rappelait un jeu de fléchettes), mais toujours pas de changement. Finalement, hier soir, nous réalisions qu’il ne s’arrêterait que si les autres prisonniers se fâchaient contre lui. Nous avons donné au autres un ultimatum, on allait prendre leurs couvertures si 416 ne mangeait pas. Le vacarme éclata. Un petit jeu psychologique et voilà les résultats nous venaient à bras grand ouverts!

Mais évidemment nous n’allions pas arrêter là. Une telle contestation de notre pouvoir pourrait en déclencher une multitude d’autre. Il se pensait malin nous défier comme ça et bien, la conséquence ne sera pas seulement ressentie par cet imbéciles mais tous ceux sous notre autorité. Donc ce matin, nous avons encore une fois redressé notre dominance et notre contrôle, plus de tolérance. On les aligna pour aller à la toilette, sac sur leurs têtes et chaines à leurs pieds. Quel beau spectacle!

La voix d’une femme brisa la scène. Un choc me passa à l’esprit. Désorienté et confus j’écoutai. Cette voix horrifiée et sterne nous annonçait la fin de l’expérimentation. En entendant cela je ressenti un sentiment de frustration et même un chagrin, et avec cela me frappa une réalisation d’horreur. Comment puis-je me sentir chagriné? Avec cette nouvelle conscience me vint non-seulement une profonde honte mais une perte d’honneur et de vertu, perdue à l’éternité.

...

Télécharger :   txt (10.2 Kb)   pdf (48.9 Kb)   docx (14.5 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club