Le quatrième Mur Incipit

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Par quels procédés cet incipit dénonce-t-il la guerre ?

I- La violence d'une expérience subjective

1. Début In Medias Res

2. Le point de vue interne

- A travers les énumérations, la parataxe et les verbes d'actions => rythme rapide

- Thème de la destruction direct => Incipit violent

- Champ lexical de la chute => Narrateur vulnérable

- Vocabulaire des sensations, forte présence du corps, sensations (sang, sueur, tremblements) => La guerre, expérience subjective et violente

- Peu de perception visuelle « J'ai fermé les yeux, les mains sur les oreilles » => retranchement/narrateur blessé aux yeux dans le roman/ Réalisme insoutenable qui le pousse à fermer les yeux

II- Un incipit sous le signe du désordre

1. Liens entre les personnages

2. Narrateur/Spectateur plongé au ♥ du conflit

- Personnages opposés => prénoms/

Marwan : Habitué à la guerre, donnes des ordres/conseils

George (P.P.) : Pas la 1ère explosion mais toujours pas habitué, il est comme le lecteur, stupéfait.

- « Mon Druze a juré » ; « m'avait dit mon ami »

- Personnification « ma jambe droit voulait s'enfuir » ; « la douleur hurlait son message » => il est dédoublé, perte de lien avec son corps, indépendance de la douleur/souffrance

- Connotation enfantine « Un losange rouge et un rond jaune […]. Figures familières de tableau écolier. Et aussi trois chiffres arabe au pochoir blanc. », Répétitions (Taxi VS Tank), ordre chronologique inversé (conséquence avant la cause) => Le narrateur ne comprend pas ce qui se passe/naïveté/ surprise

III- Une critique ambiguë de la guerre

1. L'absurdité

2. La fascination morbide, malsaine

Incompréhension du personnage du scandale de l'attaque dans un paysage idyllique et du déséquilibre des rapports de force : tank (personnifié : prédateur invincible) VS taxi => absurdité de l'attaque

Répétitions « je suis entré dans le garage, il sortait en courant. […] Moi qui entrais, lui qui sortait. » => absurdité des réactions de panique

Métaphore poétique paradoxale, hésitation entre absurdité et fascination

Beauté de la nature/Fragilité/ Délicatesse :

→ Critique de la guerre

→ Fascination du narrateur pour la guerre

=> Métaphore finale : - Imminence de la mort

- Part obscure/noire que la guerre réveille en l'Homme