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Le loup dans le texte de Tolstoï

Par   •  24 Octobre 2018  •  1 178 Mots (5 Pages)  •  466 Vues

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Alors le loup coupa brusquement la parole du hibou en s’adressant au moujik :

- Je pense qu’il ne m’en faut pas plus, ce hibou nous prouve qu’un bienfait s’oublie.

Le moujik répondit :

- Non non, l’amour et la passion font que l’on ne pense à rien d’autre qu’à soi-même et de la personne qui nous complète. Cela ne veut en aucun cas dire qu’un bienfait s’oublie.

Puis le moujik reprit :

-La prochaine personne sera la bonne, allons y !

Le moujik continua au côté du loup et plus loin ils vinrent une poule presque entièrement déplumée et mourante.

Le loup l’interrogea :

- Dit moi petite poule, un bienfait s’oublie-t-il ?

La poule déclara :

- Eh bien je vais vous dire ce que j’en pense. Auparavant je fus une poule très aimée dans la ferme ou je vécu, je donnai des œufs tant que mes maîtres en voulurent mais un jour je ne donnai plus d’œufs, je tombai malade et je me fis arracher le peu de plumes qui me restaient à cause de ma maladie, et mit dehors, depuis j’erre en espérant trouver un peu de pain chaque jour.

Le loup regarda le moujik avec envie, on put lire dans ses yeux la faim et lui dit :

- Tu as ta réponse. Je ne peux attendre une minute de plus.

- Attends, la toute dernière personne sera la bonne, crois-moi et regarde ce lapin là-bas allons lui demander !

Le moujik et le loup l’interpellèrent donc :

- Monsieur le lapin, nous voudrions vous demandez si un bienfait s’oublie ou non ?

Le lapin répliqua :

- Je n’ai rien à dire mis à part que l’on dit « Il n'est permis de marchander sur le prix des bienfaits que quand on nous accuse d'ingratitude. » et aussi « Qui regrette un bienfait le perd, et qui exige de la reconnaissance n'en mérite point. » alors à vous de voir maintenant qui de vous deux a raison.

Le lapin reprit alors son chemin et partit.

Alors le loup dit :

- Cette fois-ci, je te mangerai, je ne méditerai point sur ce qu’a dit le lapin.

Le loup ouvrit sa gueule pour le dévorer et le moujik ferma les yeux pour ne pas voir mais à ce moment-là, arriva un homme grand et fort qui assomma de pied ferme avec un bâton le loup, le loup tomba, inconscient. Le moujik ouvrit les yeux et encore sous le choc lança juste quelques mots :

« Mon fils, c’est toi, c’est toi qui suis venu à mon secours. »

Par la suite, le moujik partit alors accompagné de son fils retrouvé sa famille.

En effet le hibou voulut faire un dernier voyage pour annoncer au fils du moujik le danger qui s’annonça pour son père, ce dernier prit alors le chemin que lui eut indiqué le hibou et partit, voilà comment le moujik fut sauvé des griffes du loup.

Alors écoutez cela, les méchants sont incapables de gratitude, que ceux qui les servent méditent la leçon...

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