La tragédie n'est-elle qu'un genre artificiel ? Dans quelle mesure la tragédie est-elle un genre littéraire factice et exagéré ?

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Pour finir, nous verrons que le public est séduit par la démeusure factice et le drame que la tragédie se doit d'apporter. Pour cela, nous citerons le succès des médias dans les reportages à scandale. Enfin, nous verrons que la tragédie a des marques d'exagéation qui rendent l’histoire plus intéressante et nous met plus en haleine. Tout d'abord, on peut avancer que le public est séduit par l'artifice, l'éxagération, et le fictionnel, cet exemple est présent dans la presse à sensation ou encore dans les émissions sur les scandales d'états ou d'enquêtes sur des meurtres. De plus, une tragédie a besoin d'artifice pour être une bonne tragédie, en effet la tragédie serait terne et sans émotion s'il n'y avait pas d'artifice, qui provoque notre interet et même peut nous fasciner.

Ainsi nous avons vu que la tragédie est un genre artificiel mais elle représente aussi une part de vraisemblance, de réel ou de référence historique. Et elle s'appuie aussi sur le goût du public pour la rupture avec la routine et les habitudes d'une vie normale; il y a donc une certaine fascination pour l'extraordinaire, le démesuré, l’exceptionnel.

Les tragi-comédies de Shakespeare représentent bien cet univers de fiction et de réalité qui met en jeu les passions extrêmes de ses personnages. Par exemple, Othello illustre bien la destruction occasionnée par une jalousie dévorante à l'encontre de Desdémone. De même, le personnage de Macbeth du même Shakespeare est une autre démonstration des tragédies meurtrière liées à la soif de pouvoir et à l'ambition.