La poésie nomade
Par Junecooper • 16 Septembre 2018 • 840 Mots (4 Pages) • 392 Vues
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Les derniers Mukhadramûn s'éteignent dans les années 660 ainsi donc la période omeyyade voit l'apparition des premières générations de poètes nés après la mort du prophète.
Abu Nuwas
Alors Abu Nuwas etait apparemment appelé "L'homme aux cheveux bouclés ou pendants" il né en 757 à Ahwaz d'un père arabe et d'une mère persane, et meurt à Bagdad en 815. Il est considéré jusqu'à nos jours comme l’un des plus talentueux des poètes arabes.
Il a etait confronté dès son plus jeune âge à l’amour au masculin, il était homosexuel, son cousin Abou Oussama, attiré par lui, lui a fait découvrir ce monde. Dans son adolescence il s’installe à Bagdad à la même période le Calife Haroun Al Racid règne et grâce à sa réputation et son audace Abu Nuwas devient courtisan et poète de la cour.
Mais ses détracteurs et ses rivaux étaient nombreux et lui reproche souvent ses tendances homosexuelles et son vocabulaire "parfois" trop cru. On ne sait pas comment il a fini vraiment sa vie, en prison ou dans une maison de la "Sagesse".
La poésie Andalouse
La poésie arabo-andalouse se positionne rivale des Abbassides de Bagdad alors elle va chercher durant toute la deuxième période leur modèle en Orient c’est ainsi donc que le musicien Ziryâb sera accueilli avec triomphe à Cordoue en 822 par le prince Abd Al-Rahman II, et sera considéré comme la référence absolue de la culture arabo-andalouse. Dès le milieu du IX°s les poètes se sont mis aux panégyries et aux satires, au chant amoureux et bachique. Ensuite l’éclatement du califat en petit royaume donne l’occasion à la poésie de s’émanciper en archétype orientaux avec pour thème de prédilection les descriptions de la nature, mais l’amour reste la grande affaire des poètes.
Quelque temps plus tard cet éclatement donne naissance à un nouveau style poétique strophique ayant ses propres règles avec pour thème l’amour et l’ivresse.
Mais la poésie andalouse reste avant tout la poésie du souvenir, la défaites des Almohades entraîne la chute de toutes les grandes villes en commençant par Cordoue. A Grenade, entre temps, s’est replié la fine fleur des lettrés andalous. C’est une poésie qui exhale parfois les plaintes en souvenir des villes perdues et des proches disparus, sans abandonner pour autant la veine amoureuse et bachique qui avait fait le charme de cette poésie.
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