L'Avare de Molière

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plage pour le plaisir. Il faut tout de même admettre que le texte était bien appris des acteurs et qu’ils l’ont présentés de façon très claire malgré le chevauchement d’accent entre le québécois et le français de France, qui pouvait être déroutant pour ce qui est de resté dans son personnage.

2. a) J’ai trouvé l’aménagement matériel de Simon Guilbault très simple mais aussi très approprié avec le propos de Molière puisqu’étant avare, Harpagon possède très peu de chose. En effet, ce très peu de chose était astucieux dans la façon d’occuper l’espace. Le petit piano faisant office de transition pour la musique était ingénieux, ainsi que le banc central et la statue. Sans oublier la majestueuse pille de cubes dorés qui a vraiment rendu l’espace unique et orignal. J’ai beaucoup aimé que cet élément de décor soit à la vue de tous car c’est devenu le centre de la pièce tout en l’ignorant à la fois, car aucuns personnages ne le voyaient. Par contre, le décor n’a pas respecté l’unité de lieux puisque l’histoire s’est déroulé dans plus d’une pièce comparativement à ce que Molière a écrit. Pour ce qui est des costumes de Linda Brunelle, ils m’ont surpris puisque je ne m’attendais pas à voir des styles tant modernes. Par exemple, le chandail à manche longue jaune pétant de la Flèche ou la robe très fendue de Frosine étaient beaucoup plus de notre époque que celle de Molière. L’éclairage d’Alexandre Pilon-Guay as été également réussit selon moi. C’était également simple, une couleur jaunâtre pour créer l’allure de salon qui tournait vers le bleu lorsqu’un mystère s’installait. La lumière bleuté et tamisée lors de la scène où Harpagon faisait un long monologue suite à la perte de sa chère casette était vraiment magnifique.

b) L’aire de jeu créer par le metteur en scène Claude Poissant pour les acteurs a été utilisés à occuper tout l’espace de la scène, mais c’était probablement de façon trop linéaire et peu naturel selon moi. Les personnages étaient pendant presque toute la durée de la pièce, debout et très droit à une distance égale les uns des autres sur le mur du fond où se trouvait le piano, à écoutés la discussion de deux autres personnages aux centres. Cela ressemblait plus à une chorégraphie qu’à une famille qui vit des péripéties.