JOURNAL D'UN VAMPIRE EN PYJAMA, Malzieu Mathias

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MALZIEU M., personnage principal, se voit sombrer dans une maladie dont il ne connaît rien. A l'annonce du diagnostic, il tombe au plus bas. Il ne se reconnaît plus dans ce corps frêle qui ne le protège plus des virus. Il a peur, peur de la mort «Je me demande si je ne vais pas me réveiller mort demain matin»[6], et de n'être plus jamais lui-même. Il rêve de pouvoir retrouver sa vie d’avant et de vivre normalement. Il apprend à survivre et développe des mécanismes lui permettant de se surpasser. Il accepte les faiblesses auxquelles le soumet la maladie mais se sert ses points forts pour passer au travers. Il reste ensuite positif tout au long des épreuves et sort de cette maladie en homme nouveau, plus fort et qui a beaucoup appris de lui-même.

Ce livre m'a plu car il m'a beaucoup appris. En effet, il m'a permis de mieux me rendre compte de la souffrance que peuvent ressentir les personnes atteintes de graves maladies et de leur entourage. J'ai pu constater les circonstances dans lesquelles ils évoluent et ainsi comprendre ce qui peut leur permettre de s'en sortir. Il est toujours difficile pour des soignants de se confronter à des situations comme celle-ci.

Le registre utilisé et le fait que l'histoire soit vraie, narrée au jour le jour sans connaître demain, a rendu la lecture facile et absorbante. Je voulais toujours connaître la suite, le prochain rebondissement, comment MALZIEU M. allait surmonter les différentes étapes. Cela m'a rappelé à quel point la famille, les amis mais aussi le personnel soignant était un aspect important pour le malade.

Sur le plan personnel, je me suis rendue compte qu'il fallait prendre soin et être attentif aux autres encore plus ce que nous le faisons déjà. En effet, MALZIEU M. souffre du fait que ses amis ne se rendent pas compte de son mal-être : «Être entouré de gens qui s'amassent et me croient en bonne santé me galvanise.»[7]. Malgré la présence de Rosy, il se sent souvent seul, les gens ne se rendent pas compte ou ne comprennent pas ce qu'il ressent.

Le personnel soignant est très important aussi. MALZIEU M. est surpris par leur humanisme, leur sourire constant, leur capacité à porter l'espoir mais aussi leur disponibilité. Il développe une relation particulière avec eux. Il dit «[…]personne n'est jamais en mode automatique. Le rapport à l'empathie qu'ils développent est un fantastique coussin. J'y assoupis mes angoisses. Leur disponibilité émotionnelle est totale. […] Ils sont ma maison désormais.»[8] En tant qu'étudiante infirmière, il est important pour moi de connaitre le point de vue du patient et de voir à quel point il est réceptif à la façon dont nous sommes présent pour lui.Le discours de l’auteur dans son livrepermet de comprendre que nous pouvons être une véritable aide, autant sur le plan physique que psychologique en l’écoutant, l’accompagnant chaque jour, le rassurant. Tout cela en s’adaptant à chaque patient en ayant une technique d’approche adaptée car nous sommes tous différents et unique.

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