FICHE de LECTURE « Se dire lesbienne , vie de couple ,sexualité, représentation de soi » ; et Il a pour auteure Natacha CHETCUTI .

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femmes tandis que le « Fem » est une personne lesbienne ultra féminine.

Pouvons nous dire d’une personne habiller ,typé ainsi qu’elle est lesbienne ?

Aussi , le représentation physique sert parfois à se faire reconnaître et à revendiquer son statut.

Natacha chetcuti poursuit en consacrant une partie sur les relations sexuelles entre femme puisque le lesbianisme amène à certaines prises de conscience notamment en ce qui concerne la reproduction .

Dans la norme sociétaire, le sexe est un acte qui se fait entre un homme et une femme et qui doit mener à la reproduction de l’espèce humaine .

Toujours dans cette norme sociétaire, le lesbianisme et rejeté, considéré comme hors normes. Autrement dit, dans notre vie de tous les jours, dans notre culture, éducation ,on nous apprend que le masculin l’emporte toujours sur le féminin ,celui- ci se retrouve donc au milieu de toutes les attentions .

La prise de conscience précède ainsi le moment du ‘’comming out ‘’qui est un moment délicat à assumer tant envers la famille que les amis. C’est l’étape qui permet de s’affirmer comme tels devant les autres.

La culture permet un déplacement des normes autrement dit, elle permet de voir l’hétérosexualité comme une option parmi bien d’autre et non pas comme une hégémonie.

En autre, il faut rendre accessible toute les formes de culture par exemple les films (exemple la vie d’adèle),série télévisées (grey’s anatomy), la littérature ( se dire lesbienne ), la music…etc.

Thèse de l’auteur

Pour Natacha Chetcuti, être homosexuel n’est pas une tare, une honte .

Elle a écrit ce livre pour sensibiliser les personnes et faire évoluer les mentalités.

Au travers de ses écrits , elle nous montre qu’elle fait preuve d’engagement et de militantisme pour lutter contre l’homophobie et la stigmatisation de l’homosexualité .

L’auteure lance ainsi le concept de déshétérosexualisation .

L’auteure défend qu’il ne suffit pas qu’une femme ait une relation sexuel ou amoureuse avec une partenaire de même sexe pour se définir comme lesbienne. C’est la rencontre avec une femme s’auto affirmant comme telle( lesbienne) qui rend possible une nouvelle perception de soi.

Ainsi, être lesbienne suppose d’avoir une nomination de soi puisque entre l invisibilité et la stigmatisation du lesbianisme , les femmes qui ont des rapports sexuels avec d’autres femmes ne se considèrent pas toujours comme lesbienne.

Aussi, la sexualité féminine est connu de la société mais ,reste cependant encore un sujet tabou. En 1903, une enquête quantitative à été mener pour identifier le pourcentage d’hommes homosexuels en Allemagne, pour connaître la cause de l’orientation sexuelle .Et 50 ans après, d’après l’étude de A. Kinsey ( professeur d’entomologie et de zoologie ) on inclut pour la première fois les pratiques sexuelles entre partenaires de même sexe, l’un sur le comportement sexuel de l’homme en 1948 et pour la femme en 1953 .

Dans un second temps, la nomination de soi devient possible avec la vie de couple qui est constituer comme une norme sociétale. Dans le milieux professionnels la stratégie qui se met en place par certains lesbien afin d’éviter les stigmates, est de se présenter en tant que membres d’un couple. Aussi, utilisé dans l’entourage pour limiter les réactions , les violences, les déchirements.

En revanche, avec le Pacs les couples homosexuels comme pour les hétérosexuels , les liens sont officialiser, par contre le pacs est aussi un instrument créateur de normes . *pages 177 lignes 09 : « le pacs est un instrument créateur de normes, et permets d’instituer une nouvelles ‘’ identité conjugale ‘’ , qui prend forme par l’officialisation du couple tout en singularisant des autres relations (amicales et affectives). Il permet ainsi de concrétiser une des réalités du lesbianisme contemporain. »

Pour finir, les filles connaissent de façon générale une période d’hétérosexualité, c’est-à-dire qu’avant de s’affirmer attiré par les femmes, elles se sentent obliger de "tester ",d’avoir des aventures avec des hommes. En effet, elles on du mal à se s’identifier comme lesbiennes et pourtant , les hétérosexuels ne vont pas avoir des relations sexuelles avec quelqu’un du même sexe pour vérifier si ils sont bien hétérosexuel.

Les espace de sociabilisassions tel que les bars , associations, lieux commerciaux gay, soirée culturel,…. permets à une majorité de lesbiens de faire des rencontres ou d’affirmer leur orientations sexuelles.

Tout au long de l’ouvrage , l’auteure va décrire différent parcours chez les lesbiennes (simultanés , progressive et exclusives)