Education Sentimentale, Gustave Flaubert
Par Plum05 • 28 Septembre 2018 • 1 363 Mots (6 Pages) • 589 Vues
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nombreuses hyperboles tels que : « éblouissement », « presser amoureusement », « ébahissement », « extraordinaire », « splendeur » faisant ainsi l’éloge de la beauté de Madame Arnoux afin de montrer, son admiration son exaltation envers celle-ci. En somme, cette scène de rencontre transfigure à première abord une situation banale à cette époque, avec l’homme faisant un portrait élogieux de la femme. L’apparition de cette femme assez mystique, et inaccessible, manifeste chez Frédéric un émerveillement, on parle ainsi de la cristallisation de l’amour.
Deuxièmement, nous pouvons remarquer tout d’abord, que ce récit à l’apparence réaliste puisqu’il nous fait part d’un cadre réel et banale pour l’époque par la présence d’: « une chaloupe sur la rivière », « elle était en train de broder quelque chose » ce qui est tout à fait commun comme activité. Cependant, ce récit réaliste est contrasté par la présence d’un personnage rêveur qui se montre ridicule. Ici, Flaubert porte plus le regard critique sur le jeune homme Frédéric et non sur celui de madame Arnoux. En effet, on peut observer l’absurdité à travers les actions du jeune homme, avec notamment, le recours du champ lexical de dissimulation qui se traduit par : « dissimuler », « affecter », ce qui montre bien la maladresse du personnage grotesque. De plus, l’utilisation du registre comique renforce l’absurdité de Fréderic. Flaubert nous montre le travers de ce personnage épris de façon excessive par le physique de madame Arnoux : « le désir de la possession physique », ce qui le fait souffrir. Cette souffrance s’explique par le manque de certaines informations et l’impossibilité de les avoir, on peut citer par exemple : « une curiosité Douloureuse qui n’avait pas de limite ». A savoir Fréderic veut connaitre tout l’intimité de celle-ci : « quels étaient son nom, sa demeure, sa vie, son passé », « les meubles de sa chambre », « toutes les robes qu’elle avait » de même pour ses fréquentations. Mais toutes ces questions ne lui parviendront pas, ce qui le met dans un état de souffrance. En effet, le désir de savoir absolument tout sur cette femme, le conduit à une rêverie et à une imagination débordante. Ainsi, Flaubert nous présente cette personne manquant d’assurance, très naïf, rêveur, ce qui le fait se comporter comme un personnage ridicule. Par ailleurs, le portrait de madame Arnoux, qui nous est relaté par Frédéric parait tel à un tableau avec pleins de couleurs : « rose », « sur le fond de l’aire bleu », « bandes violettes », ce qui n’est pas réaliste et renvoie aussi au code romantique. De plus, on retrouve le vocabulaire de la peinture : « tout sa personne se découpait sur le fond de l’aire bleu », « claire », accompagné de quelques détails picturales : « ovale » ou encore : « tachetée de petits pois » afin d’embellir le portrait de celle-ci. Frédéric est tellement subjuguer par madame Arnoux qu’il ne voit pas la réalité tel qu’elle se présente : « ou du moins ». On remarque ainsi que l’imagination de ce jeune homme se porte de façon disproportionnée, montrant qu’il est en pleins rêverie. Cet état de rêverie va s’estomper par la chute de l’extrait: « ma femme, es-tu prête ? », assuré par monsieur Arnoux, le mari de celle-ci. Ainsi cette chute brise toutes les illusions de Frédéric.
En conclusion, à travers ce récit, Gustave Flaubert critique les idées romanesque. Cela se manifeste par l’échec et l’absurdité de Frédéric Moreau. Frédéric fait face à une image fantasmée de l’amour, qui le plonge dans une passion impossible. Sa rencontre avec madame Arnoux, un être sublime et inaccessible, est donc vouée à l’échec. On se confronte ici, à un amour impossible à combler car l’état rêveur du personnage s’oppose au réalisme de la
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