Ecriture d'une nouvelle.
Par Orhan • 23 Avril 2018 • 1 463 Mots (6 Pages) • 661 Vues
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Ma blessure me faisait de plus en plus mal, au point de ne plus pouvoir marcher mais je gardai mon mal en patience. Jusqu’à attraper une violente fièvre.
« Nous ne sommes plus très loin » dit-il.
« … » je ne pu répondre.
J’aperçu alors une maison barricadée de tous les côtés. Il y avait des corps morts empilés les uns sur les autres.
« Nous sommes arrivés » reprit -il.
« Quel charmant endroit », dis-je en sueur.
J’entra par méfiance dans cet étrange maison garnie de toiles d’araignées et de poussières. Tout était en vrac, nourriture, couvertures, fusils... Il referma la porte qui contenait 3 verrous, 2 cadenas plus une chaîne. Puis du geste de la main il me dit :
« Va t’allonger sur le matelas là-bas, je vais chercher de quoi nettoyer ta blessure. »
Les gouttes de sang avaient dégouliné sur mon ventre jusqu’à atteindre le sol. A la vue de tout ce sang je perdis le contrôle de mon esprit et tout s’entrechoqua.
Je me réveillais à nouveau, un rayon de soleil effleura ma peau, puis mon attention se dirigea vers une fenêtre où un petit oiseau chantant et tout maigrichon avait fait son apparition. Cependant il n’avait rien d’ordinaire, mais il me rappelait vaguement quelque chose.
« Bien dormi ? » m’interrompit Ben.
« Oui oui » dis-je l’air distrait.
« Je vais vous préparer à manger » reprit-t ’il.
Je tournai la tête pour revoir cette belle créature mais elle n’était plus là. Je repris doucement mes esprits. Mon bandage était refait et ma fièvre était tombé, je me souvenu alors que j’avais déjà vu cet oiseau dans mes souvenirs, une image traversa mon esprit. Tout cela était bien réel, je l’avais déjà rencontré auparavant. Avant mon coma il était là. Posé sur le rebord de fenêtre de la chambre d’hôpital. Je me remis à perdre du sang, beaucoup de sang.
« Ben ! Ben ! » criai-je !
« Que ce passe t’il » dit-t ’il en accourant.
Il comprit toute suite en voyant la flaque de sang qui commençait à se former autour de moi.
Ben arrache mon pansement et appuya avec une compresse pour arrêter l’arrivée du sang qui s’accumulait. Je m’évanouissais.
Je fis un rêve dans laquelle je vivais un moment presque identique à la réalité ou même totalement identique. J’étais au volant d’une voiture, écoutant dance hall de Wang Chung quand tout à coup je me suis retrouvé nez à nez avec une émeute de morts vivants.
A ce moment précis je me réveillai en sursaut. La fièvre était semblable à une bouilloire d’eau chaude à température hautement élevé. J’avais une envie de viande, de sang, de chair, je me mis à trembler, à hurler.
Ben me prenait la main, la serrait très fort et me disait « Courage, je t’accompagnerais »
Mais je ne comprenais strictement rien à ce qu’il me racontait. On aurait dit que mon corps se métamorphosait.
- « Tu vas devenir l’un des leurs » me chuchota Ben.
- « Tue moi… » annonçais-je du peu de souffle qui me restait.
- « Il faut que je t’avoue quelque chose Jack »
Les larmes coulaient sur son visage.
- « Lorsque tu étais à l’hôpital, avant ton coma, nous étions ami. Un jour tu as eu un accident de voiture et des traqueurs de morts vivants t’ont conduit à l’hôpital.
Le temps passa, les années aussi, lorsque nous avons appris que les médecins utilisaient des cobayes pour tester des traitements anti-morts vivants, mais très peu de personne était au courant, du moins personne n’y croyait véritablement. Je me suis alors douté que tu faisais partie du lot puisque tu étais déjà dans le coma et je ne t’ai plus jamais revu. Ils t’ont injecté un produit, soi-disant qu’il te protègerait contre les morsures. Mais visiblement cela n’a pas marché. Pendant ce temps une vague de morts vivants à atteint la ville et tout le monde n’a pas survécu, je ne t’ai pas reconnu jusqu’à aujourd’hui ».
Mon esprit s’éteignait sur ces paroles mais ma soif de sang contrairement grandissait.
« Je suis désolée
...