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Culture générale et expression

Par   •  13 Septembre 2018  •  1 044 Mots (5 Pages)  •  409 Vues

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Ensuite, de la fin du XIXe au début du XXe siècle, l’État met en place le premier comité de défense de l'enfant, mais cela ne change rien à la méthode employée dans ces centres. On peut alors citer l'exemple de Belle-Ile en 1934 où les enfants se sont échappés pour ne plus subir cette rigueur quotidienne. Suite à cela, le vagabondage des adolescents ne sera plus pénalisé, et une aide éducative devrait être mise en place.

Puis, en 1937, 1938, les adolescents délinquants, autre fois dans les centres, retrouvent le cycle normal.

Pour finir, seulement une vingtaine d'année après, ces centres ne sont plus du tout considérés comme des établissements pénitencier.

- Comparaison de documents.

Ces trois documents parlent (évoquent)des méthodes mises en place face la délinquance et plus particulièrement des centres pénitenciers.

Premièrement, le premier document se rapproche du troisième, car tous deux sont précis, ils parlent de l’événement de Belle-Ile en 1934 où les enfants s’échappent pour fuir la violence et les conditions de vie déplorables. Alors que le deuxième document a un thème général, il relate l'évolution de tous les établissements pénitenciers.

Deuxièmement, la violence règne dans ces trois documents. Jacques Prévert explique que les gardiens sont violents envers les enfants : « les gardiens à coups de clefs lui avaient brisé les dents ». La violence est un acte normal pour le personnel, cela ne choque personne que les enfants soient battus, laissés pour mort. La journaliste Emmanuelle Bouchez parle d’indifférence face leur mort. Jacques Bourquin suit également ce raisonnement car il compare ces établissements à des prisons, il parle de « châtiments », « d'enfermement »... Cela montre que les enfants ne sont pas libres, ils doivent suivre des règles afin d'échapper un minimum au punition disciplinaire.

Troisièmement, les conditions de vie sont déplorables. Dans le poème de Jacques Prévert, l'enfant est comparée à un animal, « une bête traquée », le titre soutient ce raisonnement car pour tous, la chasse est faite pour attraper des animaux sauvages et non des humains. Dans le troisième document, la journaliste explique que tous les enfants sont mis ensemble, peu importe si ils ont été abandonnés ou si ils ont commis de véritables crimes. Ils sont maltraités, il doivent juste essayer de survivre et non de vivre : « l'art de survivre ». L'article de Jacques Bourquin montre la même chose, les enfants sont dans des cages comme des animaux. Il parle même de « dressage » et non d'éducation.

Pour conclure, ces trois documents nous montrent (vous pouvez neutraliser et supprimer le « nous », la phrase gagne en objectivité) que les colonies pénitentiaires ne laisse aucun droit aux enfants, qui sont enfermés,violentés, maltraités. Ce qui était censé les aider reste inefficace au fil des années car la dureté disciplinaire règne sur l'éducation. Cependant, dans le document 2, Jacques Bourquin dit que vers les années 60, ces centres ne sont plus considérés comme des pénitenciers pour adolescents.

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