Comment définir le classicisme?

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C’est durant la période 1630-1661 que se précisent les grandes règles du théâtre classique. Les principales règles sont :

• La règle de la vraisemblance

• La règle des trois unités : unités de lieu, d’action et de temps

• La règle de la bienséance.

La tragi-comédie, laisse peu à peu sa place aux deux genres qu’elle a conciliés: la tragédie et la comédie, qui triomphent dans la deuxième moitié du siècle. La tragédie se définit d’abord par son sujet (mythique ou historique) et ses personnages (héros, rois ou du moins des personnages de la très haute noblesse.). Nous pouvons prendre l’exemple de Phèdre de Jean Racine qui est une des plus célèbres tragédies classiques. La pièce se déroule dans l’empire romain, dans l’Antiquité et elle respecte bien la règle des trois unités. La comédie est beaucoup moins encadrée par des règles car elle est considérée comme un genre mineur. Cependant, un auteur comme Molière essaie de redonner une forme de noblesse à la comédie et s’inspire pour cela des règles du théâtre classique.

2- Poésie

La poésie classique est également très réglementée. Les règles auxquelles on se réfère encore actuellement pour la poésie classique ont été précisées et codifiées par Malherbe puis par Boileau.

On peut citer différents genres de poésie: la poésie officielle, la poésie burlesque, la poésie mondaine etc.

3- Le roman

Le roman est considéré comme un genre très mineur à cette époque. La plupart sont d’ailleurs publiés anonymement, car une personnalité un peu considérée pouvait difficilement s’avouer auteur de romans. La première partie du siècle est caractérisée par des romans très longs et très complexes. À l’âge classique, ces romans se transforment en nouvelles. Les intrigues se simplifient considérablement. Elles puisent dans un fond historique assez récent alors que les romans baroques préféraient l’Antiquité.

Saint-Réal écrit en 1672 Don Carlos première « nouvelle historique » qui raconte l’histoire de Don Carlos d’Espagne, fils de Philippe II d’Espagne. Madame de La Fayette situera l’action de La Princesse de Clèves, chef-d’œuvre du genre, à la Cour d’Henri II de France, soit approximativement à la même époque. Ce roman représente d’ailleurs bien les ambiguïtés du classicisme, car il s’éloigne des romans sentimentaux par son volume modeste et la sobriété de son écriture, mais il reprend certains traits de la préciosité dans la peinture des sentiments. Madame de La Fayette était en effet une grande précieuse et son souci n’était pas de s’opposer en tout à une période qui l’aurait précédée.

IV°) LE CLASSIQUE DANS L’ART:

L’art classique, qui trouve ses ressources d’inspiration dans l’antiquité gréco-romaine, s’oppose à l’art baroque qui l’a précédé, par son refus d’un décor triomphal et pathétique et son sens des proportions.

Il va connaître en peinture son apogée grâce notamment à Nicolas Poussin, auteur des Bergères d’Arcadie et grâce à Claude Gelée.

En architecture, le style classique français (ex : le château de Versailles) servit de modèle à l’étranger. Un des monuments marquants de ce courant de XVII ème siècle demeure la Colonnade du Louvre.

Les musiciens français du XVIIe siècle (Lully, Couperin, Rameau) cherchent à mettre dans leur musique les mêmes caractéristiques : équilibre, clarté, élégance, et maîtrise de l’expression.

CONCLUSION

Le classicisme est un mouvement qui a profondément bouleversé l’art au XVII ème siècle. Ce style, d’origine française, s’est répandu dans toute l’Europe. La littérature quant à elle, a amené à réfléchir sur le contexte politique excessif, c’est ainsi que l’on va passer du classicisme au Siècle des Lumières.