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Classicisme et baroque

Par   •  1 Décembre 2018  •  1 070 Mots (5 Pages)  •  512 Vues

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Le Classicisme

Contexte Historique et Culturel

Le règne de Louis XIV constitue pour la France une époque de supériorité économique et

militaire propice aux sentiments de force et d’équilibre : les contemporains sont convaincus de vivre un « grand siècle » comparable à ceux de Périclès ou d’Auguste, leurs modèles de l’Antiquité gréco-romaines. Le roi et certains de ses ministres pratiquent un mécénat favorable à la création : charges honorifiques et pensions permettent aux écrivains d’exercer leur talent et les attachent à la personne royale.

Art = Moyen de propagande au service de l’absolutisme.

Mécène = riche qui soutien l’art.

L’absolutisme royal transforme les nobles rebelles courtisans. La cour de Versailles devient ainsi un lieu de raffinement où des fêtes somptueuses accueillent de nombreux spectacles, notamment théâtraux. La promotion de la raison par le cartésianisme ramène des valeurs d’ordre en matière morale, sociale et politique. Celles-ci seront propices à la création d’œuvres d’une grande élévation morale et à l’instauration de « règles » dans le domaine artistique. Des académies sont crées dans chaque art pour réglementer la composition des œuvres artistiques. En 1634, Richelieu crée l’Académie Français, qui, jouera un grand rôle dans la codification de la langue et de la littérature.

Traits majeurs du courant

- L’imitation des Anciens. Les classiques leur empruntent une « théorie » de la littérature, des modèles de genres littéraires, des sujets mythologiques et historiques.

- L’utilité morale de l’art. Instruire et plaire pourrait être leur devise (passer un message)

- Langue claire et sobre

- Le gout de l’analyse morale : il faut faire comprendre les passions humaines et montrer comment les surmonter. D’où, au théâtre ou dans le roman, l’attention accordée aux mouvements intérieurs d’un être déchiré entre passion et raison ou sens du devoir

- Une conception universaliste de l’homme : plutôt que des individus particuliers ou leur moi personnel, les auteurs décrivent l’Homme ou de grands types

- Une conception fixiste du beau : le respect du « bon gout » dominant. A ce titre, ils recherchent des valeurs qu’ils jugent éternelles. La raison, l’ordre et l’équilibre.

- La soumission/respect a des règles diverses (de vraisemblance (= à l’image du réel) de bienséance (= convention morale et religieuse donc pas de scène violente sur scène)).

- La règle des 3 unités (de lieu, de temps et d’action)

Auteurs et Œuvres

Deux grands maitres de la tragédie, Corneille et Racine et un de la comédie Molière.

Pierre Corneille et Jean Racine mettent tout deux en scène des conflits aigus entre passion et devoir mais avec des accents différents :

- Corneille influencé par les Jésuites professe que la volonté peut l’emporter (optimisme).

- Racine est marqué par le pessimisme, il souligne davantage les souffrances de personnages déchirés par des passions parfois plus fortes qu’eux.

- Molière crée la comédie de caractères. Il exagère les traits dominants d’un caractère pour en faire un type universel.

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