Analyse le philosophe qui n'était pas sage Laurent Gounelle
Par Plum05 • 2 Décembre 2018 • 1 405 Mots (6 Pages) • 767 Vues
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Cependant, lorsque que le mercenaire décide de supprimer toutes les règles mises en place, il y a une émeute qui dérive en meurtre. Krakus et ses coéquipiers sont tués.
Sandro comprend alors que le dicton est vrai : « on ne revient jamais de la selva amazónica ». Les seuls qui connaissaient le chemin du retour à travers la jungle sont morts.
Grâce à Elianta, on comprend qu’il va commencer une vie meilleure, plus proche de la nature et à ses côtés.
Ce livre est une satire de notre société occidentale.
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AVIS ARGUMENTE SUR LE LIVRE
La lecture du livre Le philosophe qui n’était pas sage, publié en 2012 de Laurent Gounelle m’a fait réfléchir sur notre société et me laisse un avis globalement positif. La fin est ouverte. L’auteur décrit bien les différents sentiments des personnages au cours des mois et dénonce notre société occidentale.
Premièrement, le livre est essentiellement basé sur tous les actes menés contre les Indiens. Il y a de longues descriptions de ceux-ci. Malheureusement, à partir de la chute avec la découverte du véritable meurtrier de Tiffany, l’histoire est très rapide. Les actions s’enchainent et la fin est ouverte. J’aurais aimé savoir si ce peuple parvenait à retrouver leur mode de vie traditionnel ainsi que quelques détails supplémentaires sur la vie de Sandro après ces évènements.
Cependant, il est intéressant de lire un livre avec un point de vu omniscient et un narrateur extérieur à l’histoire. Dans ce livre, deux peuples très différents se côtoient et donc nous pouvons lire leurs différents ressentis. Cette narration amplifie les sentiments opposés de chaque civilisation avec d’un côté : l’individualité, l’agressivité, la compétition et de l’autre : le bonheur, la simplicité, l’amour, le respect des autres.
De plus, Laurent Gounelle propose une satire de notre société occidentale. Il applique tous les vis de celle-ci à cette tribu d’Amazonie. Il nous fait comprendre que l’Homme, en évoluant, s’est éloigné de la Nature et que désormais, le plus important est le paraitre, la concurrence et l’argent. Par exemple, les guides de Sandro endoctrinent les Indiens et sont prêts à les anéantir pour gagner de l’argent.
Par ailleurs, j’ai apprécié l’ironie de l’auteur tout au long de l’histoire. L’humour atténue la dureté de la satire et m’a fait sourire à plusieurs reprises. Plus particulièrement, lorsque Laurent Gounelle décrit le fonctionnement de notre école et la journée d’un élève avec « interdire de parler en classse, […] interdire de bouger. […] recevoir des informations mentales à longueur de journée. Interdit d’échanger, d’éclater de rire, de pleurer. On va leur bourrer le crâne de trucs à apprendre par cœur sans se poser de questions […]. On va les obliger à manger à toute allure » à la page 205. Mais aussi lorsqu’il modifie la célèbre citation de Descartes « je pense donc je suis » en « je pense donc tu suis » à la page 206.
Au terme de cette analyse, il apparait que ce livre porte à réflexion sur beaucoup de sujets comme l’école, le travail, l’argent et le pouvoir. J’ai bien aimé lire ce livre. Il est philosophique et nous fait réfléchir sur notre mode de vie et l’utilisation de l’humour le rend à la portée de tout le monde. Nous pouvons aussi nous demander jusqu’où l’Homme évoluera et quel impact aura-t-il sur l’environnement. Est-ce qu’il finira de le détruire complètement ou bien un retour à la Nature est-il possible ?
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CITATION DU LIVRE
« Avec beaucoup d’amour et un peu de patience, on peut changer le monde » p.297
Cette citation oppose les deux civilisations du livre : celle des Indiens et celle des Occidentaux.
Cette tribu d’Amazonie vit en harmonie avec la Nature. Ils sont égaux, respectueux, humbles et très heureux.
Au contraire, les Occidentaux ont besoin de posséder des richesses, du pouvoir. Ils sont impatients, jamais satisfaits, égoïstes et ne savent plus vivre avec la Nature.
Laurent Gounelle propose donc une solution à notre société de consommation. Selon lui, il faut donc être moins individualiste et aimer, respecter autrui ainsi que l’environnement pour être plus heureux.
Cette citation est onirique mais je la trouve belle.
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