Analyse: Le Pouvoir des fables
Par Junecooper • 3 Mai 2018 • 694 Mots (3 Pages) • 714 Vues
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la colère de l’orateur.
2)1’efficacité de la fable
la morale de la fable enchâssée
-éducation de la foule :
On passe de « peuple vain et léger » à « l’animal aux têtes frivoles » à « l’assemblée » : grâce à la fable, la foule se construit comme un groupe de citoyens.
-la morale :
« A ce reproche l’assemblée,
Par l’apologue réveillée,
Se donne entière à l’Orateur :
Un trait de fable en eut l’honneur. »
=>la fable est un appât, un moyen, pas une fin en soi. C’est un détour (cf « prit un autre tour »), mais pas un virage.
T : mais autre morale, la fable ne se termine pas là.
III-Eloge du divertissement
1)blâme de l’orateur et de la rhétorique ?
-un orateur ridicule ? « figures violentes » = grimaces ? (partie de l’actio de la rhétorique, ou de l’inventio ?).
« fit parler les morts, tonna, dit ce qu’il put » : dégradation
« le vent emporta tout ; personne ne s’émut » : juxtaposition cinglante, rapprochement des deux termes antithétiques accentue cet effet
« voulant forcer dans les cœurs dans une république » : mauvaise stratégie, éthiquement inconciliable.
-or la fable maladroite est extrêmement efficace.
La versification est moins rigide et se détend à ce moment-là. Rythme rapide et efficacité.
2)la vraie morale de la fable : éloge du divertissement
-texte encadré par la P1 du fabuliste, mais postures différentes. D’abord, poète flatteur, image du courtisan= quelque chose d’artificiel. Puis, plus personnel, de l’ordre de la confidence.
-par le jeu du discours rapporté, La Fontaine semble indiquer quelle est sa préférence : la harangue est au discours narrativisé (le talent de l’orateur importe donc finalement peu), la fable est au discours direct et indirect libre : la voix du fabuliste et de l’orateur finissent par se mêler.
- plus que la fable, c’est l’apologue qui est l’objet de l’éloge : Si Peau d’âne m’était conté
-le divertissement n’est plus un moyen, mais une nécessité humaine : « Le monde est vieux, dit-on : je le crois, cependant /Il le faut amuser encor comme un enfant. »
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