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Texte théâtrale et représentation

Par   •  23 Avril 2018  •  1 332 Mots (6 Pages)  •  507 Vues

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- Une parodie a fonction éducative

- Caractéristique de la parodie

- Imitation bouffonne du code galant.

-Thème de la promenade avec une conversation sentimentale l 32 rapidement suivi du thème du regard « penchant que mes yeux vous ont inspiré pour moi » l 34-35

-Champs lexical du plaisir galant « un jour tendre » l 52 « galant » l 56

- #pluriel : « compliments » l 67 « douceurs » l 66 → effet de multiplication, profusion

→ Marivaux critique cette préoccupation légère et artificielle.

-l’hyperbole ridicule « il fait le plus beau temps du monde » l51+ les clichés l 64-67 prouvent que les nouveaux maitres recherchent une éloquence, mais qui tourne au grotesque.

- Cléanthis se répond à elle même » l 64-65

- La reprise d’un amour codifié

Le discours amoureux des nobles est codifié. Hérité du code précieux ( ou anciens amour courtois) , il preogresse par un jeu de refus et d’invitation. Repousse de l’avance en laissant à l’amant la possibilité de poursuivre le dialogue.

Il y a plusieurs reprises de cette contradiction dynamique dans le dialogue :

-« je savais bien que mes grâces entreraient pour quelque chose ici » l 63-64/ « finissons, en voilà assez » l 66, l 76/76, l 76/78

A mesure que le dialogue avance, on observe que la contradiction galante est de plus en plus resserrée. Avec cette imitation, il y a aussi un comique de geste d’arlequin à genoux→ parodiant ainsi l’amour courtois du moyen-âge.

- Une leçon plutôt pessimiste

- Visée didactique de la scène

La remarque finale d’Arlequin « nous sommes aussi bouffons que nos patrons, mais nous sommes plus sages » l 81-82 → supériorité des valet sur le maître, lucidité + rire

Pour Arlequin le rire est signe de supériorité morale.

Cette réplique implique plusieurs remarques :

- la société n’est qu’artifice et la hiérarchie inversée de l’île des esclaves n’as pas plus de sens sue celle qui la fonde. Tout est affaire de code et de convention.

- la seconde proposition installe un comparatif de supériorité : « nous sommes plus sages », sagesse=valets. La réalité est pire encore que l’image que nous en donnent les deux esclaves. Pour les valets ce n’est qu’un jeu alors que les maitres ne se rendent même plus compte de la vacuité de leur langage et de leurs amours.

- exprime également le rôle de la comédie. La sagesse est du coté du théâtre. A et C tendent à iphicrate et à Euphrosine un miroir chargé de les corrigé eux même, Marivaux reprenant le projet de Molière issue de la commedia dell’arte (« castigatridendo mores ») tend a ses spectateur un miroir .

Malgré tout, Arlequin ne montre pas une réelle capacité a jouer le personnage, Cléanthis se prend au sérieux mais son exagération peut sembler gauche.

Conclusion :

Cette inversion sociale met en présence les quatre personnages, sans que Trivelin ne soit là pour régler le jeu d’inversion sociale. La finalité de la scène est double, à la fois comique et critique. Amenés à devenir des maîtres, les valets imitent le language des nobles mais n’y parviennent. Le procédé du théâtre dans le théâtre réside dans le fait que le spectateur perçoit les deux rôles des comédiens en même temps.

Cette comédie souligne les interrogations de Marivaux sur les fonctions du théâtre. En mettant le langage à nu, celui-ci en montre l’artifice, qu’il dénonce. Une des données du théâtre est le goût du travestissement. Ici, la comédie exhibe ses propres effets de comédie par la mise en abyme.

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