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Sujet EAF le héros dans le roman

Par   •  17 Avril 2018  •  2 375 Mots (10 Pages)  •  457 Vues

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Victor Hugo fait de son personnage un héros en lui attribuant toutes les caractéristiques de ce dernier. En effet, on remarque que Gilliat est doté d’une force dépassant les limites de l’ordinaire. On peut le voir à travers la citation « on sait qu’il en usait puissamment. On aurait pu dire qu’il avait deux mains droites. », ligne 9. Par le geste qu’il effectue, comparé « à une torsion d’un coup de fouet » ligne 25, il montre l’étendue de sa puissance et notamment à travers la simplicité dans l’exécution du coup final, soulignée par la comparaison « il arracha la tête comme on arrache une dent » ligne 26. La métaphore « c’est l’instant où le taureau baisse le cou » ligne 15 met en évidence la force surhumaine du héros, comparé à une bête puissante. On apprend également que le héros est immortel comme le suggère l’antithèse « Gilliat, […] était mort. Mais Gilliat veillait. » ligne 22. Il est comparable à un dieu. L’anaphore de son nom apparait plus de 11 fois seulement dans cet extrait. Ainsi Gilliat dispose d’une force prodigieuse que seul un héros peut détenir. D’autre part, on note que le personnage possède diverses qualités qui définissent le héros de l’époque. Le pêcheur fait preuve de courage en combattant seul et n’ayant que pour se défendre son couteau. Il n’abandonne pas le combat malgré la douleur comme nous indique le passage « Gilliat pourtant sentait croitre la succion des deux cent cinquante ventouses. […]Gilliat tenait son couteau » à la ligne17 et 19. Il regarde la bête droit dans les yeux. Le point de vue omniscient du narrateur nous permet de savoir que Gilliat est doté d’une certaine intelligence. En effet, l’auteur nous informe que Gilliat connait le point faible du monstre marin à travers la citation « le poulpe, en effet, n’est vulnérable qu’à la tête. Gilliat ne l’ignorait point » à la ligne 13. En bref, Gilliat détient intelligence et courage, déterminant pour un héros. Enfin, l’auteur ne créer pas un héros parfait. Par exemple, on remarque que Gilliat est angoissé et ressent du dégout au moment où les tentacules le serre, la courte phrase « Complication d’angoisse et de dégoût » ligne 6 souligne bien cet aspect du héros. De plus, le héros prend peur un court instant où l’auteur emploie les mots « craignant » ligne 30 et « recula » ligne 31 pour désigner la méfiance et la peur de mourir du personnage. Le héros est gravement blessé et en mauvaise posture comme nous l’informe le romancier ligne 22 « saigné au flanc, et les deux bras garrottés ». Il se retrouve dans le même état que la pieuvre, une convulsion le prend lors de la contre-attaque. C’est ainsi que l’auteur nous dévoile les failles de son héros.

L’auteur dresse le portrait d’un héros qui détient valeurs et force. De même, le héros est mis en valeur par le biais d’un combat réaliste et vivant.

Afin de révéler son personnage, l’auteur place Gilliat dans un cadre réaliste et vivant, en plein combat. En effet, on a une description très précise du combat et très réaliste. On relève beaucoup de chiffres comme « deux cent cinquante suçoirs » ligne 6, près d’un mètre » ligne 7, quatre cent ventouses » ligne 28 et « cinq » ligne 5. Ces chiffres rendent d’autant plus la scène réaliste due à la précision de ces derniers. Ensuite, le narrateur joue beaucoup sur le suspens qui tient en haleine le lecteur. Hugo utilise de courtes phrases qui cassent le rythme comme à la ligne 13 « Gilliat ne l’ignorait point » ou encore à la ligne 16 « qui manque ce joint et perdu ». On s’attarde beaucoup sur le moment juste avant le coup vif de Gilliat, le temps s’arrête comme nous l’indique l’intervention du narrateur ligne 17 « Tout ce que nous venons de dire n’avait duré que quelques minutes ». Le suspens joue un grand rôle pour l’intérêt du héros, il permet de se focaliser sur l’action que va exécuter Gilliat par la suite. D’autre part, le combat qu’entreprend le pêcheur est très mouvementé. Les nombreux verbes de mouvement comme « avait enfoncé » ligne 1, « avait happé » ligne 1, « baisse » ligne 16 « avance » ligne 16 ou encore « plongea » ligne 25 soulignent la mobilité du héros et met en évidence la vivacité de la scène. C’est un combat violent souligné par le champ lexical de la douleur avec les mots « horrible » l4, « crispés » l2 par exemple. Ainsi, le combat dans lequel est engagé le héros est à la fois vivant et violent. Enfin, on a une progression dans le combat qui permet au héros de se dévoiler au fur et à mesure de l’extrait. En effet, la métaphore du début « il était la mouche de cette araignée » ligne 2 montre bien que Gilliat est dominé par le monstre. Le lexique de l’étouffement avec les mots « tenait » l2, « étreint et assujetti » l3, « bandage » l4 met en évidence la supériorité du poulpe. L’emprise de l’animal ne fait qu’augmenter jusqu’à un point culminant : le moment ou la pieuvre détache sa tentacule du rocher et que les deux convulsent comme l’indique le passage « deux convulsions en sens inverses » ligne 24. Ils sont au même niveau, seulement après, Gilliat prend le dessus et en une fraction de seconde, comme le souligne la comparaison « comme la lutte de deux éclairs » ligne 24 , Gilliat remporte le combat. A l’issue de ce combat il ressort en héros, ayant vaincu le monstre à lui seul.

L’utilisation d’un contexte de combat vivant et réaliste permette de mettre en valeur le héros. Pour continuer à transformer son personnage en héros, Victor Hugo le confronte à un ennemi de taille, un monstre marin.

Afin que les capacités du héros soit révélées, le romancier le confronte un à ennemi spectaculaire qui n’est autre qu’une pieuvre géante. En effet, comme le dis lui-même le narrateur, « le poulpe est formidable » à la ligne 12.le monstre y est décrit avec précision : elle possède huit bras, et elle possède 50 ventouses sur chaque tentacule par déduction grâce aux informations « cinq adhéraient à Gilliat […] Gilliat avait sur lui deux cent cinquante suçoirs » ligne 5 et 6. On a aussi une information sur sa taille qui nous permet de l’imaginer vaguement « les doigt élastiques longs de près d’un mètre » à la ligne 7. Le lecteur et même renseigné sur la matière qui constitue cette bête qui sont « les antennes de la pieuvre ; c’est un cuir impossible à trancher » ligne 10 et « viscosité plate » ligne 25 pour la tête. Ensuite, la pieuvre, pour tenir face au héros, est dotée d’une force exceptionnelle. Le lexique de la compression avec par exemple « bandage » l4, « adhéraient » l5 ou encore « enchainait » l6 ainsi que la métaphore de l’araignée

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