Résumé par chapitre de l'Ingénu
Par Raze • 17 Janvier 2018 • 1 103 Mots (5 Pages) • 731 Vues
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Voltaire fait la critique du rituel du baptême au moyen du regard naïf de l’Ingénu et du comique et critique aussi l'engouement de l'église à baptiser un "Bas-Breton huron et anglais": l'église a ici le rôle de missionnaire, baptiser un sauvage. (Chapitre 3)
Voltaire condamne le providentialisme qui consiste à croire que le destin des individus relève de la volonté divine (chapitres II et X).
Critique du jansénisme à travers Gordon, qui doute et finit par abandonner ce courant (chapitre 20) ; critique des jésuites : ce livre est un pamphlet contre eux, à travers M. Tout-à-tous, qui pousse Mlle de Saint-Yves à transiger avec sa conscience. Ils sont les agents de l’intolérance et agissent contre la plus élémentaire morale ; critique du catholicisme et ses dogmes, d’abord sur le ton de l’humour (par le ridicule des interprétations catholiques de la Bible), puis plus sérieux lorsqu’on évoque la révocation de l’EDN (chapitre 8) ; et critique le clergé, notamment dans le portrait des Kerkabon, qui manquent d’intelligence face aux questions de l’Ingénu, le prieur (acte arbitraire) veut enfermer sa sœur au couvent, etc.
Comment le Huron passe de l’ignorance vertueuse (expérience de la spontanéité) à l’étonnement et à l’esprit critique ? Passage de la condition du « bon sauvage » au philosophe.
Il devient un véritable philosophe grâce à sa rencontre avec Gordon, qui l’instruit beaucoup. Ils débattent de beaucoup de sujets. L’Ingénu devient le prototype du nouvel homme admiré par les philosophes : « sa conception était d’autant plus vive et nette que, son enfance n’étant point été chargée des inutilités et des sottises qui accablent la nôtre, les choses entraient dans sa cervelle sans nuage ».
Le « sauvage » ne le restera pas longtemps. L’homme est fait pour vivre en société gouvernée par quelques hommes éclairés, touchés par les vérités philosophiques. En effet l’Ingénu, maltraité, blessé et condamné choisit pourtant de rester dans cette cruelle société. C’est que le devoir du philosophe est de lutter contre le fanatisme, l’injustice et l’arbitraire.
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