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Ravage, la nourriture futuriste

Par   •  18 Juin 2018  •  929 Mots (4 Pages)  •  589 Vues

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« viande parfaite », « tendre », « sans tendons ni peaux ni graisses », « grande variété de goûts », « viande extraordinaire »… (lignes 19-20)

Enfin, cette nourriture est artificielle.

Cette nourriture est exclusivement ‘‘fabriquée’’ par l’Homme, elle est donc artificielle comme le montre la présence de nombreux verbes de fabrication : « accéléraient la croissance », « produisait » (ligne 25), « fabriquait » (ligne 30). De plus, le narrateur utilise un vocabulaire mélioratif sur les concepteurs : « chimistes spécialistes » (ligne 16), « génial précurseur » (ligne 17).

Pour conclure, le narrateur fait l’apologie d’une nourriture futuriste en montrant son abondance, qu’elle est savoureuse et artificielle.

III. Les limites de la nourriture chimique : une critique sous-jacente

Tout d’abord, le narrateur critique indirectement la nourriture chimique en rappelant les habitudes de santé de François.

Le narrateur décrit le personnage principal du roman (François) comme un homme qui « préférait les nourritures naturelles » (lignes 1-2) et qui est un « fils de paysan » (ligne 1) alors que le reste de la société mange et préfère la nourriture chimique.

Ensuite, tout au long de cet extrait, le narrateur critique la nourriture de cette société indirectement.

Pour parler de la nourriture, l’auteur utilise le verbe « s’habituer » (ligne 2) mais le lecteur peut se poser la question est-il nécessaire de s’habituer à quelque chose censé être savoureux ? De plus, il raconte que les plantes et la nourriture poussaient sous « des ondes et des lumières de couleurs et d’intensité calculées, des atmosphères conditionnées » (lignes 8-9). Par ailleurs, le narrateur raconte que les viandes avaient des goûts de « de bœuf, de veau, de chevreuil, de faisan, de pigeon, de chardonneret, d’antilope, de girafe, de pied d’éléphant, d’ours, de chamois, de lapin, d’oie, de poulet, de lion et de mille autres variétés » (lignes 21 à 24) et « des viandes à goût de fruit ou de confiture, à parfum de fleurs (lignes 30-31) mais est-ce vraiment de la viande ou juste des saveurs ?

Enfin, à travers cet extrait, le lecteur peut remarquer un paradoxe étrange.

Le narrateur explique la volonté par cette société de fabriquer une nouvelle alimentation et de rejeter la nourriture classique mais il explique le désir de « rappeler par leur saveur et leur fumet les préparations les plus fameuses de la cuisine traditionnelle » (lignes 27-28). La nourriture chimique est-elle si savoureuse, si ils veulent à ce point imiter la nourriture du passé ?

Pour conclure, dans cet extrait, le narrateur explique le rejet de la nourriture traditionnelle de la société, il fait l’apologie de cette alimentation futuriste tout en la critiquant indirectement.

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