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Préface d'anthologie poétique sur l'engagement

Par   •  17 Octobre 2018  •  1 913 Mots (8 Pages)  •  383 Vues

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de Pink, il s’agit dans les deux cas de répression de personnalité, et donc d’une atteinte à leur propre liberté de penser. Pink Floyd chercher à ce qu’on redonne de la liberté à ces enfants en faisant un parallèle à des victimes de crimes de masse durant la 2de guerre mondiale.

Après l’image de l’espoir d’un monde meilleur, on va maintenant voir que les poètes doivent parfois montrer l’horreur pour la faire ressentir aux lecteurs.

En effet, afin de sensibiliser le plus grand nombre de lecteurs, on pourra voir que les auteurs utilisent des images sensibles, pouvant choquer selon les poèmes. C’est ainsi que le quatrième poème de cette anthologie est Ce cœur qui haïssait la guerre de Robert Desnos. Dans ce poème, il invite les français durant la 2de Guerre Mondiale à s’engager dans ce qu’il appelle être un combat pour la vie. Il veut, de la même façon que Paul Eluard, que les français se révoltent pour atteindre cette liberté tant voulue.

Dans les poèmes suivants, on retrouvera cette horreur du massacre, qui sera démontrée par plusieurs morts. Dans un, dans Morts les Enfants de Renaud, il s’agit de récits de morts d’enfants tout autour du monde. Il utilise des images choquantes pour sensibiliser son public à la condition de beaucoup d’enfants qui subissent des injustices provoquées par « quelques vieux malades Imbéciles et militaires [qui] se partagent l’univers ». Dans l’autre, dans le Dormeur du Val de Rimbaud, il utilise les mêmes outils afin de sensibiliser. Il utilise cette fois-ci la mort d’un soldat, pour qui on s’éprend de tendresse durant le poème et on apprend à la fin du poème qu’il est mort de deux coups de fusil. Rimbaud souhaite aussi que l’on se révolte contre les horreurs de la guerre, c’est un antimilitariste qui ne veut plus voir la guerre.

Le septième poème est, lui, une transition entre deux façons de s’engager : nous avons vu comment les trois premiers poèmes s’engageaient : à travers l’image d’un monde meilleur, ils redonnaient espoir à leurs lecteurs ou public. Les trois suivants montrent l’horreur de la guerre afin de sensibiliser leurs lecteurs publics. Les quatre prochains sont un appel à combattre, à se rebeller, car c’est nécessaire. On verra que dans le poème qui suit, il est entre la sensibilisation par l’évocation de l’horreur de la souffrance ou de la mort, et l’incitation à combattre pour mettre fin à ces souffrances. Le septième poème est Souvenir de la nuit du 4 de Victor Hugo. Ecrit en 1852, lors de l’exil de Victor Hugo à Jersey, soit un an après la prise de pouvoir de l’empereur, ce poème revient sur la politique douteuse et meurtrière de l’empereur. Victor Hugo offre un tableau réaliste de la situation en utilisant un registre pathétique. Il parle de la mort d’un enfant, assassiné de deux balles dans la tête. Sa grand-mère est autour de lui, se lamente qu’il soit mort si jeune, alors qu’il avait toute la vie devant lui. On s’éprend de pitié pour cette grand-mère qui est maintenant seule sans son petit-fils. Victor Hugo accuse l’empereur d’être l’auteur de ce crime atroce dans la 2de partie du poème. Cette fois-ci dans un registre satirique, il se moque ouvertement de lui en disant qu’il aime bien jouer mais qu’il ne fait pas grand-chose pour l’état. De plus, il finit sur une touche amère, en rappelant la mort de ce pauvre enfant, qui laisse sa grand-mère toute seule. Il incite les français, par ce récit, à combattre contre cette politique qu’il juge désastreuse en plus d’être meurtrière.

Ce qui nous amène aux derniers poèmes de « Une Rose aux épines fatales ». Ils appellent leurs lecteurs, public à combattre contre les injustices faites dans le monde. Ils imaginent la violence en dernier recours, mais elle est parfois nécessaire pour lutter contre des assassins qui ne parlent qu’à travers la violence.

C’est ainsi que nous verrons les poèmes La Rose et le Réséda de Louis Aragon et Je trahirai demain de Marianne Cohn. Ces deux poèmes, écrits durant la 2de guerre mondiale, sont des appels à l’unité en temps de guerre. Ils appellent à résister et à rester loyal à sa patrie, ne pas succomber aux violences ennemies. Ils appellent à se battre contre l’envahisseur et ainsi retrouver leur liberté.

Enfin, on arrive à la dernière partie de cette anthologie. Il s’agit de Masters of War de Bob Dylan. Bob Dylan dénonce les « maîtres de la guerre » qui jouent avec le monde comme si c’était leur petit jouet. Il accuse ces personnes sans cœur, qui tendent la gâchette pour que les autres tirent, d’être à l’origine de tous les malheurs du monde. Il ajoute avec amertume que ce n’est pas avec leurs richesses qu’ils pourront se racheter une âme. Il dénonce ces gens qui sont ceux qui dirigent le monde d’être des tirans qui servent leur propre intérêt avant de penser à celui des autres. Il est en colère contre ces dirigeants qui ne prennent pas leur responsabilité avec assez de sérieux, et qui considère la population comme des jouets.

Ainsi, cette anthologie regroupe des poèmes et des paroles de chansons assez hétéroclites, pour vous montrer comment la pensée d’un monde meilleur est présente partout, de tout temps. C’est un thème important, un thème universel, cette quête de la liberté, en dépit des injustices de ce monde, de la souffrance et de la guerre. Ces poètes s’engagent en faveur de la liberté, du bonheur. Ils prouvent que ces deux choses peuvent exister, même si certains peuvent l’oublier. Vous verrez, en lisant « Une Rose aux épines fatales » que l’espoir est la chose à ne pas perdre. Ainsi, je vous laisse lire ce recueil aux multiples richesses et magnifiques poèmes.

Bonne lecture !

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