Les mouvements littéraires du XVIème à la moitié du XXème siècle
Par Orhan • 13 Avril 2018 • 1 069 Mots (5 Pages) • 519 Vues
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Dans la seconde moitié du XIXème siècle apparaît une école littéraire(on parle parfois de mouvement littéraire), le Parnasse, qui a pour mot d'ordre « l'Art pour l'Art ». Ce mouvement est apparu en réaction aux excès lyriques du Romantisme. Pour les parnassiens, la poésie n'a pas à être utile. Son seul but est la beauté et le poème devient une sorte d'objet précieux. On dénombre dans ses rangs Théophile Gautier, Leconte de Lisle ou Sully Prudhomme.
A la fin du XIXème, des écrivains vont vouloir quitter cette description du réel et partir dans d'autres mondes. Il faut créer un univers évocateur et suggestif. Le monde sensible contient un monde caché, celui de la vérité, qu'il faut percer à jour. Il y a une véritable quête de l'Idéal. C'est le Symbolisme. Mallarmé, Laforgue, Verlaine, Rimbaud ou encore Baudelaire sont considérés comme des auteurs symbolistes.
Le XXème siècle
Le XXème siècle dénombre deux mouvements littéraires majeurs et une école littéraire. Le Surréalisme apparu notamment grâce à André Breton va vouloir aller plus loin dans l'exploration du « je » et explorera les mondes du rêve et de l'inconscient. L'écriture automatique apparaît et les jeux sur le langage se multiplient. On compte parmi leurs rangs Aragon, Eluard, Desnos, Apollinaire ou encore Cocteau.
Mais pour exprimer les angoisses profondes de l'homme, sa solitude et le tragique de son existence, le mouvement de l'Absurde va apparaître avec la remise en cause du langage et l'expression de la difficulté de communiquer entre les êtres. Ce mouvement est lié également aux événements des deux guerres mondiales qui ont traversé l'Europe à cette période. Ionesco, Adamov ou encore Beckett en sont les auteurs les plus représentatifs.
Enfin à la moitié du XXème siècle apparaît le « Nouveau Roman ». Pour l'essentiel, les « Nouveaux Romanciers » contestent le roman de type balzacien : ils sont en cela influencés par certains romanciers étrangers (comme Kafka et Virginia Woolf), mais l'influence de Stendhal et de Flaubert est aussi notable, ainsi que celle de L'Étranger d'Albert Camus ou de La Nausée de Jean-Paul Sartre. Leur première dénonciation vise le personnage traditionnel. A la peinture des caractères le Nouveau Roman préfère l'exploration des flux de conscience. Devenus anonymes et ambigus, les personnages évoluent du même coup dans une intrigue énigmatique. Car le Nouveau Roman fait aussi le procès de la connaissance : l'étrangeté du monde, soulignée par la minutie des descriptions (c'est ainsi que ces romanciers se réclament d'un « nouveau réalisme »), sollicite une participation accrue du lecteur. On compte parmi ses rangs Michel Butor et Alain Robbe-Grillet.
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