Lecture analytique Micromégas - Voltaire
Par Plum05 • 5 Juillet 2018 • 1 521 Mots (7 Pages) • 641 Vues
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Ici Voltaire attaque un de ses contemporain Fontenelle qui écrivait d’un style précieux mais ça n’apportait pas une réelle chose à sa réflexion. Un parallélisme de construction ligne 12 qui est enfaite une entreprise.
Il emploie des impératifs « lasser là » (l.5), « commencer d’abord par me dire », c’est Micromégas qui mène la conversation car c’est lui qui pose les questions. Ça montre sa supériorité et sa soif d’apprendre. Micromégas est supérieur au saturniens par son expérience. Répétition du verbe voir, expérience direct dans le monde, il est donc modeste lorsqu’il dit « j’ai un peu voyagé », et « j’arriverais peut-être un jour là ou il ne manque de rien » le peut être suggère sa modestie. Tout en piquant l’intérêt du lecteur le recours au dialogue favorise la confrontation des points de vu et permet de mettre en valeur la supériorité d ‘esprit de Micromégas. En mettant en scène ce personnage Voltaire nous transmet sa penser philosophique, Micromégas est son porte paroles.
IV. la portée critique du texte et ses enjeux philosophiques.
1) La critique de l’anthropocentrisme et la mise en avant du relativisme
On a vu dans le débat qu’il y avait 2 protagoniste, mais il Ya un 3e acteur qui est le lecteur, car les propos des deux perso provoque une résonnance réflective, on ne peut s’empêcher de se comparer à ces deux personnages, et nous avons des qualité totalement dérisoire face à ces deux extraterrestre, ce relativisme est suggéré en comparaison de ces deux extraterrestres, qui sont grand et vivent plus que nous, ont plus de sens… Il a cette comparaison du saturniens à une « goutte d’eau dans un océan immense » avec une antithèse. Il y a des pointes d’ironie, qui font se rendre compte de la petitesse de l’espèce humaine, voltaire s’attaque ici à l’orgueil humain, il remet en cause cet anthropocentrisme, et il donne aux hommes une certaine leçon d’humilité. Cette critique elle s’appuie sur la mise en place du relativisme. Chaque être est plus grand ou plus petit qu’un autre. En effet le saturnien apparaît ridicule à coté Micromégas, alors qu’il est lui même un géant, ce qui lui vaut son surnom ironique « le nain de saturne », et Micromégas laisse paraître qu’il y a des personne supérieur -> ligne 28-29 : parallélisme.
2) L’homme face à la mort et la critique de l’éternelle insatisfaction humaine
Les deux principaux sujets de se passages sont la question des sens, puis la question de la durée de la vie. C’est deux question sont marqué par l’insatisfaction de la vie. Premièrement les sens sont toujours insuffisants, Voltaire souligne l’inadéquation entre les désirs et les vrais besoins, avec le chiasme ligne 30. C’est déjà annoncer ligne 17, on en veut toujours plus. Dans ce constat il y a une autre critique qui est que nous avons des désirs superficiel et inutile. Deuxième sujet, la vie est trop courte, il montre avec des négations restrictives « hélas, nous ne vivons que », renforcer avec l’interjection « hélas ». L’antithèse « une éternité, un jour ». Ce mal de vire des humains est clairement exprimé et cela a plusieurs reprises « se plaindre » l.17, « murmurait », « nous nous plaignons toujours du peu » l.40, « nous ennuyer » l.22. « Inquiétude » l.25, « désir vague », l.25. Cette insatisfaction est généralisé, « c’est comme chez nous, dit le Sirien », car l’auteur nous renvoi à celle des homme, de plus cette insatisfaction est continuelle « nous nous plaignons tous les jours », et constante « nous nous plaignons toujours un peu ».
3) La recherche du bonheur et le déisme de voltaire
Le « peut-être » marque le fait qu’il n ‘existe peut-être pas ce pays où il ne manque de rien. Micromégas est à la recherche d’une utopie, c’est comme une quête. Il y aussi cette idée d’acceptation de la mort, elle présenté à la fin du texte, l.55-60, i dit qu’il qu’on est obligé mais que ce n’est pas forcément mauvais, avec le verbe « rendre », il y a cette idée qu’on rend à la nature ce qu’elle nous a donné, en l’occurrence la vie. La mort est présentée comme une « métamorphose », avec le verbe « ranimée, c’est donc présenté comme quelque chose de positif, on participe à un cycle. Son avis est donc différent de ses contemporains, et fait preuve de sagesse en acceptant, ce que l’on ne peut éviter et tirer parti de ce qui nous est donné ; et c’est parce que la vie est courte qu’il faut en profiter.
Conclusion : Mettre en scène un dialogue entre deux personnage permet à voltaire de confronter de opinions, et en mettant en avant Micromégas qui est un homme de bon sens, des sagesse et qui est le porte parole de voltaire. Par delà l’idée de relativisme qui nous est enseigné, voltaire nous invite à tirer partit de ce qui nous ait donner plutôt que de nous plaindre de ce que nous ne pourrons pas avoir. L’acceptation de sa propre mort est une condition pour mieux profiter de la vie. Voltaire tout en délivrant aux hommes une leçon d’humilité, il nous offre aussi la possibilité d’être heureux. On est ici dans un apologue (plait et instruit)
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