Le premier homme qui passe est un héros suffisant
Par Stella0400 • 10 Mai 2018 • 1 298 Mots (6 Pages) • 680 Vues
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alors M.Madeleine riche industriel et géréux, d’ailleurs ce trait de caractére aura raison de lui puisque qu’il se
dénoncera pour sauver un vagabond.Pourtant Jean Valjean finira par s’évader pour voler une seconde fois au secours
d’une fille d’une jeune femme connu auparavant. Au cours de sa progression dans le roman, le personnage développe
des qualités, valeurs et principes, qui font de lui un homme avec un certain mérite puisqu’il acquiert toutes ces bonnes
choses sans aide de personne, il est l’unique battiseur de son prestige. Jean Valjean, devient donc un héro malgrès lui!
L’exploitation de qualités exeptionnelles attribuer aux héros n’est pourtant pas nécessaire dans le roman, chaque
auteur a sa propre vision du monde et par conséquent du roman, c’est pourquoi au 19 éme siécle bon nombres d’auteurs
n’ont pas hésités à changer la conception que se fait le lecteur du héro en le transformant tout bonnement en anti héro,
en banale femme au foyer avec Mme Bauvary de Flaubert qui rêve d’une vie mondaine comme les princesses
des romans à l’eau de rose dans lesquels elle se réfugie pour rompre l’ennui. Elle devient l’épouse de Charles Bovary,
qui malgré de laborieuses études de médecine n’est qu’un simple officier de santé. Emma est déçue de cette vie qu’elle
juge trop routinière . Gustave Flaubert dénonce à travers ce récit les moeurs de provinces, a l’aide d’un personnage
que très peu attachant en touts points puiqu’elle est l’incarnation même du stéréotype femmin de l’époque mais aussi
le résultat d’une vie monotone.
Zola, lui met en avant la médocrité de ses personnages, ainsi dans Germinal, Etienne Lantier personnage principale
du roman représente l’anti héro avec des tendances alcoolique et violente mais qui poussé par la société le forcera
à prendre la parole et a mené la révolte, en effet Etienne a tendance à subir son destin plus qu’il ne le métrise,il s’agit ici
d’un véritable retournement de situation qui n’aura pour autant aucune rélle importance quand à la fin de l’histoire étant
donné que la situation n’évoluéra pas réellement.Emile Zola est fortement connu pour penser que l’héridité et le milieu de
vie ont particuliérement un impact sur les traits de caractéres d’un personnage, de ce fait il amplifie les défauts pour prouver
dans ses romans leurs incidence.
Lorsque la médiocrité du personnage est poussé à son maximum, cela donne "Voyage au bout de la nuit", L.F Céline
figure emblématique de l’anti héro nous expose un personnage autobiographique confronté à la sombre réalité de la guerre,
en effet celle ci révéle l’absurdité du monde, il avance de déception en déception et sa seule arme efficace se trouve être la
lacheté puisque graçe à elle, il se préserve plus qu’il ne le pourait, il rejette toute forme d’héroisme qu’il considére
incompatible avec sa réalité. L’oeuvre de Céline réffléte la découverte de l’abomination, la remise en cause de la foi,de la
bonté de l’homme, autrement dit il nous fait partager uné image pésimiste de l’humain. Son esprit négatif retranscrit de par
son oeuvre se veut ainsi afin de faire prendre du recul à tous et de ne jamais au grand jamais reproduire les erreures du
passé.
Conclusion: On concoit donc la notion de héro au travers de pincipes et valeurs considérablement exagéré dans les traits
de celui ci afin d’augmenter les chances de réussite de diffusion au lecteur.Cependant, certains auteurs ne trouve pas
leur compte avec cet exercice, de plus, nombreux sont les grands auteurs à avoir connue la 1er guerre mondiale ou/et la
2eme. Beaucoups gardent alors des séquelles, une envie de partager mais surtout l’impossibilité de contourné la vérité,
aprés avoir connue l’horreur, un réelle besoin de communiquer au monde une triste réalité de façon plus percutante.
D’ailleurs, l’anti héro se rend attachant de part son échec, il permet de nous remettre en question et parfois même de nous
accepter nous même et les autres avec nos points faibles, nos défauts et nos vices.Comme le dit si bien Victor Hugo:
" On peut s’enivrer de son âme. Cette ivrognerie-là s’appelle l’héroïsme."
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