Le concile de Clermont, rédaction

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Les paysans (tiers-état) doivent verser la dîme au clergé, alors que les paysans sont pourtant dans la grande majorité des cas vassaux des seigneurs (la noblesse) qui les laissent travailler leur terre, pour obtenir protection. Il existe également des impôts à reverser au seigneur, mais il est intéressant de voir que le clergé tente de se substituer aux nobles pour obtenir des impôts, eux qui pourtant n’offrent pas protection aux paysans en contrepartie. L’Église à cette époque est ainsi en pleine tourmente, car elle véhicule une image bien trop cupide en comparaison de la vie sobre que menait le Christ… La richesse étalée des évêques qui possèdent des fiefs et récoltent des revenus importants va finir par devenir problématique, et engendrera des courants souhaitant

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s’éloigner de la consigne du Vatican tel les bénédictins, qui font vœu de pauvreté lorsqu’ils intègrent leur communauté.

L’Église est bien souvent au cœur de la vie, et au sens propre, puisque les chapelles et lieux de recueillement sont presque toujours installés en plein milieu du village. Elle veille ainsi à être un acteur majeur de la vie des gens, puisque du baptême suite à la naissance jusqu’à l’enterrement au cimetière situé autour du lieu de recueillement, vous passerez toujours par l’Église.

Pour conclure, nous pouvons affirmer que le concile de Clermont et le concile de Plaisance adopté quelques mois plus tôt, marquent bien une volonté de l’église de renforcer son autorité afin de reprendre un pouvoir politique qu’elle a toujours cherché à s’approprier. L’église y parviendra d’ailleurs, en témoigne le pouvoir incroyable quel exercera sur les états chrétiens, étant capable de faire peser la menace d’une excommunion sur un Roi, ou de pousser des armées entières à la croisade.