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L’art oratoire au service de la critique politique et de l’engagement au XVIIème et XVIIIème siècles

Par   •  20 Août 2018  •  1 379 Mots (6 Pages)  •  618 Vues

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À travers la prosopopée, le cerf donne une image positive de la mort, vers 45, on remarque une hyperbole.

Le Cerf pourrait représenter l’orateur, celui qui manie la parole, il sait flatter le roi, lui mentir, pour sauver sa vie

l.33 à 38 → Le roi parle au cerf

l.39 à 43 → Le cerf parle au roi

l. 44 à 49 → La Lionne morte parle au cerf et au Roi et aux courtisans, c’est une prosopopée (le fait de faire parler un absent ou un mort)

Manuel Méthodes et Pratiques : lire p. 134-135

Manuel Le Robert : lire p. 191

Séance 4 : L’éloquence dans les discours politiques au siècle des Lumières

[pic 1]

Robespierre → l. 3 à 23 + dernier paragraphe[pic 2]

Mirabeau → Tout le texte

Énonciation : qui parle à qui, de quand, de quoi. L’énonciation se définit par un émetteur, un récepteur, un message, dans un cadre spatio-temporel précis

Rappel : Types et formes :

Types :

- Déclarative

- Interrogative

- Exclamative

- Injonctive

Formes :

- Affirmative

- Négative

- Emphatique

- Passive/active

Rappel :

La phrase commence par une majuscule et se termine par un point. Il peut y avoir des phrases simples et des phrases complexes. Simple → un verbe conjugué. Complexe → deux ou plus verbes conjugués.

La période est une phrase complexe obéissant à une structure particulière, un rythme particulier, à une cadence particulière

[pic 3]

[pic 4]

[pic 5][pic 6][pic 7][pic 8][pic 9]

Exemple :

Mais en nous rapprochant de cette méthode, nous avons éprouvé une grande difficulté, celle de distinguer ce qui appartient à la nature de l’homme des modifications qu’il a reçues dans telles ou telle société ; d’énoncer tous les principes de la liberté, sans entrer dans les détails, et sans prendre la forme des lois ; de ne pas s’abandonner au ressentiment des abus du despotisme jusqu’à faire moins une déclaration des droits de l’homme qu’une déclaration de guerre aux tyrans.

→ Période construite sur un rythme ternaire

Certaines phrases obéissent à un autre rythme, le rythme binaire.

Exemple : Quelque cruel, quelque extravagante que ce soit. (Mirabeau)

Séance 5 : Synthèse

- Faire la synthèse de ses connaissances à partir d’une écriture d’invention.

- Imaginez le discours de Salomon à partir du tableau de Poussin. Ce discours reposera sur les procédés de l’éloquence vus en classe.

L’enfant mort est mort. Et ce de la faute de sa mère. Une mère qui se respecte doit subvenir aux faits, à la vérité. Il n’est point tolérable d’observer une mère agoniser pour avoir son enfant volé par une meurtrière. Et comme ce, chacun doit recevoir le jugement qu’il mérite. Ne coupez pas l’enfant ! La première femme en est la mère. Toutefois, que faire de la seconde mère ? Et bien, j’en passerai les détails mais il faudrait bien que vous sachiez. La seconde mère sera prisonnière de la vie, enfermée dans une caserne. Laissez-moi vous expliquer mes causes, car il n’est point juste de punir une personne sans qu’elle ait fait de mal. Mais, cette femme, cette femme, non seulement elle a tué son propre fils, mais elle a tenté de privée une autre du sien. Si pendant son sommeil elle a causé la mort de son fils, ce n’est surement pas de sa propre volonté, elle dormait, mais de la volonté de Dieu. Notre Seigneur a vu juste, il a voulu lui montrer que reconnaître ses erreurs restera toujours la meilleure façon d’avoir un jugement juste. Et ainsi, la femme mentit, la femme mystifia, la femme trompa. La femme est très belle, son visage est comme la soie, sa bouche pleine attire l’attention, ses yeux bleus percent le regard, mais toutefois, la beauté extérieure ne fait pas la beauté intérieure. Son cœur est comme la pierre, ses sentiments sont inexistants, l’amour pur n’a point de sens pour elle. Pour conclure, vous voyez bien mes causes, et vous voyez bien qu’elles sont valables, le second enfant ne mourra point, il reviendra chez sa vraie mère qui le chérit tant, la première femme toutefois, ne verrait plus de ses propres yeux un enfant, car c’est ainsi que le Seigneur le veut.

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