La cervelle d'or, Alphonse Daudet
Par Raze • 9 Octobre 2018 • 826 Mots (4 Pages) • 453 Vues
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Puis on distingue le genre de la fiction, du conte mais aussi de la légende. En effet ce texte est une histoire racontée aux autres, avec un registre fantastique, et, où il y regorge ne nombreux faits irréels. Il est par exemple impossible qu’un « homme » (l.17) naisse avec la particularité d’avoir « une cervelle d’or » (l.17). De plus, au niveau de la narration, l’auteur de la lettre insiste sur le fait qu’il raconte un conte, une légende, par des procédés d’écritures et des champs lexicaux s’y rapportant. En effet, au tout début de la deuxième partie du texte, on y voit un marqueur temporel caractérisant bien le conte : « il était une fois », et le champ lexical du fantastique avec les mots : « poupées » (l.54), « trésor » (l.36), « légende » (l.82), « créature » (l.54), « carrosse » (l.67)… L’auteur mentionne qu’il s’agit même, mots pour mots, d’une légende et d’un conte : « conte fantastique » (l.83), « légende » (l.82).
Puis enfin on y retrouve le genre littéraire le l’apologue, c’est-à-dire un petit récit illustrant une leçon de moralité, un écrit à visée argumentative, philosophique. En effet autour de cette légende on y dégage une morale. Dans ce texte elle fait office de fil conducteur, nous l’avons par ailleurs relevée précédemment. De plus, Daudet fait remarquer que cette histoire est « vraie d’un bout à l’autre » (l.83), il insiste donc sur le fait qu’il faut prendre conscience de l’existence de ces personnes à qui on puise les ressources et à qui on fait beaucoup de mal. Elles, nous donnent du bien et c’est ainsi qu’on les remercie.
Pour conclure, ce texte à l’allure de conte fantastique, admet cependant une morale beaucoup plus réelle à laquelle l’auteur veut nous sensibiliser.
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