Donatien Alphonse François de Sade : Dialogue d’un prêtre et d’un moribond
Par Ninoka • 19 Février 2018 • 758 Mots (4 Pages) • 628 Vues
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Le moribond y oppose le néant. Choix raisonnable, évident et pas effrayant : « tous les autres / orgueil » et « seul / raison / simple ». Il croit en la réincarnation. Pour lui, la vie est un cycle. C’est pour cela qu’il utilise une gradation ternaire, un rythme cyclique « aujourd’hui homme, demain ver, après demain mouche ». Dérivation génération / dégénération
- La liberté face au bien et au mal ?
- Profiter de la vie, le bien raisonnable. Bien pour soi et autour de soi.
Met en avant le fait de profiter de la vie. C’est l’unique moyen d’être heureux « Voilà la seule façon que la nature t’offre de doubler ton existence ». Même au seuil de la mort, il se consacre au plaisir de la chair. C’est le meilleur, hyperboles « le plus cher / les plus belles ».
Epicurisme.
- La peur de l’échafaud
La peur de la mort doit empêcher le crime. Or, si des crimes sont commis, c’est qu’on ne peut pas s’en empêcher. Le destin est inéluctable, répétition de « commettre », une fois à la négation, une fois non.
Repousse l’affect au profit de la raison. Il est ferme sur ce point-là, l’impératif « il faut » et il dénigre le regret, en utilisant le qualificatif « stérile remords ».
Vision sociétale du mal : loi / glaive de la justice.
- Une fausse liberté
La liberté n’existe pas dans la nature. « Force irrésistible » : hyperbole / dépassement
Métaphore de la guêpe, absence de choix. La perte du libre arbitre est totale. Elle a besoin d’équilibre, donc il y a des méchants et des gentils. L’auteur symbolise cet équilibre par un parallélisme « pas une seule vertu qui soit nécessaire, et réversiblement, pas un seul crime dont elle n’ait besoin ». L’adverbe « réversiblement » met les deux propositions dans un équilibre.
Question de la culpabilité. Nous sommes incapables de lutter, passif « elle nous jette » + terme « jeter » violent.
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