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L'île des escales marivaux

Par   •  26 Mars 2018  •  2 664 Mots (11 Pages)  •  473 Vues

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1 : L’exposition

Est ce que les attentes de la scène d’exposition sont respecter ?

La particularité du théâtre, c’est que lorsque le rideau se lève les acteurs sont déjà en jeu. C’est le début in média res.

On est tout de suite informer qu’il y eu un naufrage. "nous sommes seuls échappés du naufrage"

On a aussi des informations sur le lieux. "nous sommes sur l’île des esclaves"

Et sur les origines, "esclaves révoltés d’Athènes...depuis cent ans... établis dans une île"

Les personnages sont présentés, Iphicrate appelle Arlequin dès le début. Il est aussi identifié grâce à son costume et son accessoire, la bouteille qui le caractérise.

Il répond "mon patron", ce qui révèle le rapport social maître-esclaves. Cette relation va ce préciser dans la tonalité et le ressentiment, elle évolue sous l’angle du conflit.

"j’était ton esclaves, tu me traitais comme un pauvre animal", la situation est montrée.

Il a des informations qui sont posés mais aussi des informations qui sont suggérer qui permettent de nous donner une idée de l’attente et de l’intrigue de la pièce.

"Que deviendront nous dans cette île", l’idée du devenir des personnages qui pose un enjeu dramatique.

Iphicrate donne des informations sur la nature de l’île et les dramatises même "leurs coutumes est de tuer tous les maitres".

Dans les propos d’Arlequin, dans sa plus longue réplique à la fin de la scène, on à déjà l’idée du procédé thérapeutique qui va se jouer dans la pièce. "Mais va je te pardonne" "On va te faire esclaves à ton tour" "Quand tu aura souffert tu seras plus raisonnables"

Le projet de la pièce est déjà lancé. On voit presque la morale de l’histoire dès le début.

Ce projet sera exposé par Trivelin dans la scène suivante, mais Arlequin à déjà compris les enjeux de l’île et l’expose dès le début.

Indice de genre : la présence d’Arlequin inscris déjà la pièce dans un genre comique.

Puis pour renforcer cette caractéristique on a dans le discours des indices : Arlequin rit tout le temps, il chante, il bois, il manque de sérieux.

Il s’agit donc bien d’une scène d’exposition, on a tous les éléments qui mettent en place l’intrigue et on peut déjà qualifier le genre de la pièce comme une comédie.

Axe 2 : L’organisation des répliques, la distribution de la parole.

Comment est ce que les répliques nous informe sur les personnages ?

Iphicrate parle le premier, mais celui qui à le dernier mot est Arlequin, c’est un premier indice pour montrer qu’il va y avoir un renversement de situation.

Les premières répliques d’Iphicrate sont des questions, il pose des questions à son esclaves, il lui demande de l’aide, cela montre un qu’il doute qu’il est perdu et manque d’autorité ici, cela exprime un certain désarrois.

Alors que Arlequin prend tout à la légère, avec une certaine fermeté, il est très à l’aise. En particulier à la fin, il est de plus en plus affirmer et il le met en garde.

Il y a donc un progression dramatique en 3 étapes :

Dans un premier temps dans la relation entre le maître et l’esclaves, c’est Iphicrate qui détient les informations sur la nature de l’île et qui les transmet à Arlequin. Même si il est inquiet c’est tout de même lui qui donne les ordres, il demeure le maître et établi un premier projet : partir. Arlequin dans cette première parti s’adresse à son maître en l’appelant patron ou monsieur. 


Deuxième étape qui commence lorsqu’on apprend que le gourdin est dans la chaloupe, le pouvoir alors passe du côté d’Arlequin car Iphicrate ne peux plus le frapper. Iphicrate s’exprime alors de façon un peu plus mole et pose des questions, ce qui provoque les ricannements et l’indifférence d’Arlequin. 


Et enfin troisième étape, l’ouverture du conflit, Arlequin prend le pouvoir, il tutoie Iphicrate. Ce dernier perd le contrôle de lui même, il cède à la colère. Les répliques d’Iphicrate se raccourcissent alors que celles d’Arlequin augmentent. Tout au long des deux première parties Arlequin manque de sérieux, mais dans sa dernière longue réplique, il prend un air sérieux.

"le coquin ...." Ici cet aparté révèle la prise de conscience de l’erreur d’Iphicrate. À partir de là il change de comportement, au début il lui donne des ordres, et quand il se rend compte de son erreur il change de tactique, il atténue ses ordres avec des formules de politesses.

En même temps sa informe le public sur le caractère d’Iphicrate.

"ne sait tu pas que je t’aime", on voit là l’hypocrisie d’Iphicrate, ce qui le rend désagréable aux yeux du public. Contrairement à Arlequin qui suscite la sympathie du public grâce à son honnêteté.

Axe 3 : Les effets scéniques

Quels sont les effets scéniques mis en place pour nous faire percevoir les changements de situation ?

On s’appuie d’abord sur les didascalie. Elles sont très fréquente dans cette première scène.

Dans un premier temps elles servent à nous informer sur le personnage d’Arlequin, on nous informe qu’il bois, qu’il siffle, qu’il chante, qu’il rit...

On a de nombreuse didascalie concernant ce personnage, et nous présente un personnage fidèle au personnage de la Commedia Dell Arte : un valet riant, rebelle, avec du caractère, insolent, il bois... Il y a trois mention dans la scène à sa bouteille.

Il occupe beaucoup l’espace, il se ballade, on imagine qu’il s’amuse qu’il saute, qu’il fait des grimaces... Ce qui contraste avec sa dernière réplique où il "se recule d’un air sérieux".

Pour Iphicrate, on ressens exaspération dans les didascalie, il soupire, il retient sa colère, il prend l’épée,

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