L'évolution du personnage romanesque

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II] Les aspects biographiques

A] Le goût de la vie ''Si je n'ai pas dit tout le goût que je trouve à la vie toute l'envie que j'ai de mordre à pleine chaire, si je n'ai pas dit que la mort même et la douleur ne faisait qu'exaspérer en moi cette ambition de vivre alors je n'ai rien dit '' A.Camus lettre à Jean de Maisonseul. Le goût de la vie est évoqué par Marie, par la baignade, le soleil.

B] La figure de la mère L'attachement de Meursault envers sa mère est très fort: ''Si près de la mort maman devait ce sentir libérer et prête à tous revivre. Personne, personne n'avais le droit de pleurer sur elle.'' Meursault à un respect certains pour sa mère et une affection particulière car il dit ''Maman''ceci s'oppose à l'apparente noirceur de Meursault.

C] La mort Dès 1937 la maladie pulmonaire de Camus menace d'être fatal. Le roman traite justement du paradoxe entre l'angoisse de la mort et le désire de vivre. Finalement la fin de l’œuvre laisse apparaître une forme possible de bonheur, de conciliation de ces deux positions. C'est dans la contemplation du monde et de lui même que Meursault fini par trouver le bonheur: ''Je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde, de l'éprouver si pareil à moi, si fraternelle enfin, j'ai sentit que j'avais était heureux, et que je l'était encore.''

III] Les techniques narratives Le récit est à la première personne ce qui marque la place prédominante du narrateur, il y à un usage presque constant du participe passé, du passé composé et du présent. Le passé composé montre des actions achevé mais ayant des répercussion sur le temps présents. Mais le passé de Meursault et tellement résumé qu'il semble mécanisé. Les phrases courtes réduisent les actions à leur simple procès. Par ailleurs l'ajout du présent de narration ancre plus encore la parole du narrateur dans le présent. Finalement il n'y a aucun retour réel dans le passé et aucune projection dans le futur, tout est centré sur l'instant présent, le temps est isoler, il est complètement différent du roman traditionnelle.

IV] Meursault: un personnage imprégné de sensations

A] Meursault, un ''animal'' primitif? Le ciel et le soleil sont omniprésents dans tous le roman. La lumière à également son importance, le sens de la vue est mis en valeur. Les sens du touché et de l'odorat sont évoqué lors des moments d'intimité avec Marie. La sensibilités de Meursault au différents bruit met en valeur le sens de l'ouïe.

B] Meursault, prisonnier de ses sens Les éléments et les sensations peuvent ce retourner contre lui: ces le sens du chapitre 6 où le meurtre narré du point de vu du criminel fini par ressembler à un acte de légitime défense contre l'agression d'un soleil et d'une chaleur hostiles. Dans le dernier chapitre la symbolique de l'aube assimilé au soleil, source de vie ou bien de mort puisque c'est à l'aube que l'on exécute les condamné.

V] Le personnage de Meursault et la question du sens

A] Un temps absurde Meursault est soumis au temps présent,il est incapable de ce projeté dans un avenir: ua chapitre 5 il décline l'offre de son patron et de sa ''fiancée''. Pendant le réquisitoire du procureur il comprend son propre fonctionnement mais échoue à l'expliqué: ''J'étais toujours pris par ce qui allé arrivé.'' Dans l'isolement de sa cellule il affronte le problème du temps en face: ''Toute la question […] était de tuer le temps. C'est grâce à ces souvenirs qu'il passera le temps: ''Un homme qui n'aurait vécu qu'un seul jour pourrait sans peine vivre 100 ans dans une prison.''

B] L'absence à soi et aux autres Meursault est une énigme d'abord pour les autres (et pour le lecteur) mais il est aussi une énigme pour lui même: en prison dans le fond de sa gamelle il reconnaît avec peine sont propre reflet. Cette impossibilité de ''réfléchir'' au deux sens du terme c'est à dire renvoyer une image et penser fait de lui un ''aveugle''. Ainsi pendant le procès, par un effet de dédoublement étrange, en fixant le public il à ''L'impression bizarre d'être regarder par [lui] même.'' L'Etranger, Camus – L'incipit: du début à ''faire deux heures de route'' L'incipit à pour but d'annoncer l'intrigue, il présente les personnages et le cadre spatio-temporel. L'incipit ou plus précisément la première phrase de L'Etranger est une phrase célèbre: ''Aujourd'hui maman est -morte''. Célèbre sans doute par l'étrange choix que de commencer un roman par un aussi sinistre événement, mais tgrxégalement parce qu’elle donne immédiatement le ton de l’œuvre qu'elle nous fait d’emblée rentrée dans cette technique narrative si particulière entre récit et discours. En quoi cette plongé dans l'intériorité du narrateur est elle également une plongé dans une nouvelle conception du romanesque. Nous chercherons donc à comprendre les raisons du mal aise certains qui saisit le lecteur à la première lecture mais surtout à en déduire les implication dans la construction du personnage ambigu qu'est Meursault.

I] Une écriture désincarnée...

A]La découverte d'une intériorité