L'Origine de la violence, Humbert
Par Junecooper • 10 Octobre 2018 • 772 Mots (4 Pages) • 430 Vues
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L’image de Satan
Récit qui prend une forme autobiographique : entremêlement de souvenirs, strates de souvenirs.
Au premier souvenir de la visite du camp de Buchenwald, s’entremêle le souvenir d’une illustration de la Bible, lui-même lié à une réminiscence d’un vers de Dante.
Entremêlement refs bibliques et païennes avec la bête à trois têtes qui rappelle Cerbère.
L’image de Satan permet d’évincer la description au profit de la réflexion sur le mal en général.
L’image de Satan permet de mieux comprendre la source du mal car Satan ou Lucifer était l’ange préféré de Dieu, le plus beau de tous les anges et un jour, il a voulu prendre la place de Dieu, il a donc été déchu.
« image-clef, enfantine et mythique »
2° Le Mal à la source des métamorphoses
Selon l’auteur, le Mal absolu a tout métamorphosé autour de lui, comme si tout devenait irréaliste après le passage d’une telle atrocité. Comment croire qu’il y a eu des humanistes comme Goethe et Schiller en Allemagne alors que l’on a pu ensuite tuer de façon atroce des milliers d’hommes ? C’est probablement que ces hommes ne peuvent plus exister : on ne peut plus croire en eux et ils ont l’air de « jouets », de « soldats de plomb », c’est-à-dire de soldats de la moralité qui ne protègent rien du tout. En fait, toute l’aspect culturel de l’Allemagne apparaît comme une mascarade.
Ainsi l’Allemagne et ses régimes est un « château de carte », Weimar est un « décor de théâtre avec de simples façades de carton peintes en jaune et en vert », les statues de Goethe et de Schiller ne sont plus que des « jouets »
3° La réflexion historique et morale
Plus que la stupéfaction du mal qui a été commis, c’est l’incompréhension devant une civilisation évoluée qui a pu commettre tant de mal. Goethe et Shiller ont l’air de jouets qui n’ont jamais existé.
Weimar est un décor de théâtre car a l’air surréaliste dvt les atrocités commises.
Malaise des guides avec la vérité des camps : ils inventent de « pâteux mensonges et des contes pour enfants ».
Réflexion élargie à toute l’Europe et plus seulement l’Allemagne. C’est une réflexion historique qui est offerte : le progrès est la source de tous les maux car l’Europe est considérée comme une civilisation en avance, « brillante ».
La Lutte contre le mal qui dt ê menée malgré tout. Métaphore du mal comme une mauvaise herbe : « le découvrir, l’arracher et faire place nette ».
La lutte contre le mal commence avec le livre d’Humbert.
« L’espoir des fous, l’illusion des crédules et des démagogues » parallélisme péjoratif.
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