L' Etranger, Le Meurtre
Par Raze • 5 Octobre 2017 • 1 002 Mots (5 Pages) • 675 Vues
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Le personnage se sent aveuglé, les conséquences du soleil et de la chaleur ne le laissent rien voir. “La sueur amassée dans mes sourcils a coulé d’un coup sur les paupières et les a récouvertes d’un voile tiède et épais”, le champ lexical de l’aveuglement est très présent pour montrer que Meursault n’est pas vraiment ouvert au lecteur et qu’il est en train de se rendre compte de son destin fixe –“mes yeux étaient aveuglés derrière ce rideau de larmes et de sel”.
C’est par cet aveuglement que le personnage se rend compte de sa condition de destin unique et devient un héros tragique.
En dernier, toute cette scène est tragique. Elle a une mort, la souffrance des personnages, le sentiment d’ennemis, le destin.
Quelques fois dans l’extrait on fait allusion aux enfers, le personnage compare ce qu’il voit à l’enfer. Par exemple quand il parle de la brûlure du soleil, le lecteur tient à imaginer un lieu obscur, avec predomination des couleurs roujâtres, le lieu où vont les mauvais personnes, les voleurs, les tueurs, on ne sait jamais. Le narrateur aussi utilise l’antithèse “pleuvoir du feu” pour intensifier cette ambiance infernale.
La scène décrite est un bataille inteminable, le vocabulaire épique est beaucoup employé par l’auteur pour donner une certaine credibilité à sa scène. Or, le vocabulaire des armes est recurrent: “l’Arabe a tiré son couteau”, “la glaive éclatante”, “cette épée brûlante”, la scène est violente et sanguinaire, en plus Meursault est particulièrement irritable lors des conflits avec autres, même avec le soleil. La bataille s’aperçoit aussi avec l’allitération en [l] –“la lumière a giclé l’acier”- qui cause une sensation de longueur et de lenteur chez le lecteur qui intensifie le tragique de la scène.
Pour finir, le personnage est tragique, par conséquent il a un destin inéxorable. Pourtant il ne le sait pas jusque quand il est aveuglé par le soleil et sa vie est en danger. A la fin de l’extrait, Meursault se rend compte de sa condition de destin fixe et se fait responsable de son futur malheur: “j’ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte”, il défi l’absurdité et la fatalité, “quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur”, après tout un extrait culpabilisant le reste, Meursault finit par être préparé pour entrer dans le malheur.
Pour conclure cette scène est une réecriture de la tragédie traditionnelle, tant utilisée par grecs et romans. Le personnage est confronté a un défi qui est tuer l’Arabe en présence du solei, de la mer qui ont pour lui l’importance d’une personne et qui joue un rôle essentiel dans ce roman. Un autre sujet qu’on pourrait proposer serait: en quoi, avec cette description d’une scène de meurtre, Camus montre l’absurdité de la vie?
Isidora Alvarado Valin, 1ère L.
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