Fiche de révision, la princesse de Clèves - Mme de Lafayette
Par Christopher • 19 Mai 2018 • 802 Mots (4 Pages) • 1 291 Vues
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de la “galanterie” :opposé de la vertu, péril pour la femme car exposait au monde. hommes de la cour=galants/séducteurs
II- Mlle de Chartres : l’incarnation de la vertu
un être sublime
vertu = difficulté
bonheur Princesse? perte du “moi”, indifférence/ froideur de P. de C. = objet du discours, des regards, ne semble pas s’appartenir, absence d’évocation des sentiments (négations ++) et d’intériorité
triomphe de la raison sur la passion : accepte mariage de raison, spectatrice de son propre destin “devoirs”, préfigure fin extraordinaire/ renoncement de P. de C.
un être extraordinaire
naturel tourné vers la vertu : sincérité, rhétorique de l’hyperbole, supériorité absolue de la P. de C.
Opposition princesse/autres : exception, singulier s’oppose au pluriel, sngularité
contre portrait de M de Clèves : jalousie, privation de bonheur et de tranquilité, tourments amoureux = mise en garde de la mère
un être admirable
admiration de la mère : sa fille parfaitement intégré ses discours moraux
admiration du mari : beauté et vertu de sa femme
admiration de la cour : respect témoigné par le maréchal St André, inspire vertu, cloture du texte = “devoirs”
Conclusion:
Mlle de Chartres, personnage principal du texte de Mme de Lafayette, reçoit des conseils de sa mère en matière de vertu et de mariage. Figure idéalisée, elle apparaît comme la jeune fille parfaitement soumise, qui a intégré et accepté les codes de ce comportement vertueux, ce qui signifie le sacrifice de son propre désir au profit de la paix intérieure et de la morale. Aussi accepte t-elle d’épouser M. de Clèves pour qui elle n’a aucune inclinaison, toute dévouée à se soumettre à son devoir d’épouse. Cette infléxibilité morale, qui fait du personnage féminin un modèle de vertu, marque profondément la représentation romanesques des femmes jusqu’au XVIII ème siècle et perdurent encore longtemps après.
Ce modèle de soumission est cependant mis à mal à la fin du XVIII ème siècle avec des auteurs tels que Laclos et Diderot qui remettent en cause le modèle vertueux de l’héroïne féminine ( en montrant la présence de vices chez la femme autant que chez l’homme)
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