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Portrait du Duc de Nemours - La Princesse de Clèves - Mme de la Fayette

Par   •  26 Avril 2018  •  979 Mots (4 Pages)  •  2 617 Vues

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: «il était le seul digne d’être comparé au duc de Nemours, si quelqu’un lui eût pu être comparable » (l.4-5) « Il avait tant de douceur et tant de disposition à la galanterie » (l.15-16) « dans son esprit, dans son visage et dans ses actions » (l.8) =ternaire. « dans la guerre et dans la galanterie » (l.2-3) , et par la présence d’hyperboles et de litotes (« il n’y avait aucune dame dans la cour, dont la gloire n’eût été flattée de le voir attaché à elle. » (l.12-13)) nous montre qu’il est parfait, que c’est un homme idéal.

 Cela montre une gradation dans le portrait.

Aucun défaut. Ces qualités sociales lui donnent beaucoup de charme, il plaît donc aux femmes.

On a donc une idéalisation, un homme parfait, unique, il fait l’unanimité « suivie de tout le monde » (l.10-11) fait référence à l’honnête homme au XVIIème.

Portrait non précis, contrairement aux portraits réalistes. Personne présentée dans sa vie sociale et non intime. La cour = lieu où les apparences comptent beaucoup. Portrait non précis car il est fait en comparaison au Vidame de Chartres. Il n’est décrit comme quelqu’un d’idéal, son portrait n’est donc pas objectif. Nous ne pouvons pas se faire une image du Duc avec cette description.

II] Ses relations avec les femmes : l.9 à la fin. 2éme partie = conséquence logique de la 1ére.

1) Son pouvoir de séduction…

Il séduit naturellement : Attitude proche de la courtoisie du Moyen-Âge (femme idéalisée, son amour se mérite, respect envers elle). Courtoisie = art qui a ses règles.

Le prince se doit d’être agréable avec toutes les femmes. Avouer une préférence pour l’une d’elle serait une indélicatesse : « il était difficile de deviner celle qu’il aimait véritablement » (l17-18)

Discrétion. Ce mystère lui donne du charme.

Délicatesse du style à propos de la galanterie et de la séduction.

Son comportement : douceur, disposition à la galanterie, pas d’attitude brutale ou grossière , affinement, pas de prétention.

2)… qui touche tout le monde

Toutes les femmes l’apprécient. Chacune voudrait être sa maîtresse, être aimée de lui.

Effet de crescendo à la fin : « il plaisait également aux hommes et aux femmes » (l.9) « il n’y avait aucune dame dans la cour » (l.12-13) « il allait souvent chez la Reine dauphine » (l.18)

Et même impression d’élévation avec le verbe « levait » (l.20)

Conclusion

Duc de Nemours au-dessus de tout le monde et aimé par tous. Même si Vidame de Chartres est l’homme idéal, le duc de Nemours l’est encore plus. Il a aussi beaucoup de succès auprès des femmes qui veulent toutes être remarquée par lui.

 En effet, ce portrait idéal fait en comparaison du Vidame peut nous laisser présager un amour entre la Princesse de Clèves et le Duc de Nemours. En effet ils vont tomber amoureux mais ne vont jamais pouvoir être ensemble car même quand le mari de la Princesse de Clèves (Le Prince de Clèves) meurt, elle va lui rester fidèle ne va refuser de vivre avec le Duc de Nemours malgré le fait qu’elle l’aime et qu’elle n’aimait pas son mari.

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