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Fiche de lecture Levi Strauss

Par   •  25 Juin 2018  •  3 730 Mots (15 Pages)  •  627 Vues

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Chapitre 4 : Cultures archaïques et cultures primitives : Une civilisation peut classer les autres en trois groupes : les contemporaines éloignées géographiquement, les sociétés antérieures qui ont vécu au même endroit, et enfin, celles qui n'ont vécu, ni au même endroit, ni en même temps. Dans le cas de ce dernier groupe, si, en plus, il n'a pas connu l'écriture, on ne peut formuler à son sujet que des hypothèses. Essayer de trouver un rapport entre des civilisations contemporaines mais éloignées géographiquement est une absurdité. Car il serait facile de trouver une certaine époque, ou un mode de vie similaire dans plusieurs contenants, mais partir de ce raisonnement pour dire que deux civilisations sont équivalentes c'est prendre une partie pour un tout et cela relève du faux-évolutionnisme. Il existe d'ailleurs presque toujours des ressemblances entre des sociétés du paléolithiques et des sociétés indigènes contemporaines notamment au niveau des outils, mais rien ne nous prouve qu'ils ont toujours eu la même utilisation. Souvent des raisonnement trop rapides menés par des non-spécialistes même à des conclusions fausses comme par exemple l'interprétation des peintures rupestres paléolithiques comme moyens de figurations magiques utilisés dans les rites de chasse. Le raisonnement part du principe que les populations primitives actuelles ont des rites de chasse qui semblent inutiles, et que les peintures rupestres retrouvées, probablement dessinées par des chasseurs, semblent l'être aussi. On pourrait donc en conclure, rapidement, que ces peintures sont issues de rites de chasse, ce qui est contredit par tous les paléontologues. La situation de l'Amérique au moment de sa découverte par les occidentaux aurait pu être comparée à la période néolithique européenne. Cependant, encore une fois cette comparaison est infondée : l'agriculture est très développée mais la domestication des animaux est presque ignorée des Américains, alors qu'en Europe elles sont liées. Chercher des similitudes entre des peuples et l'occident pose un autre problème : il s'agit de considérer ces peuples comme n'ayant pas d'histoire propre. Mais toutes les sociétés ont fait leur propre choix, avec le même temps pour combattre et inventer. Il ne faut pas croire que les sociétés qui ne peuvent pas témoigner de leur histoire n'en ont pas eu. En continuant la réflexion on pourrait classer les histoires en deux catégories. Les histoires qui cumuleraient en permanence toute ses découvertes, et les histoires qui aurait moins de faciliter à en faire la synthèse.

Chapitre 5 : L'idée de progrès : S'il on regarde la succession temporel de cultures dans le même espace, on doit inévitablement parler d'évolution − amélioration des techniques. Mais ce raisonnement nous amène à définir des sociétés comme étant supérieures à leurs prédécesseurs. Même si le progrès accomplit par l'humanité est indéniable, ordonner les découvertes dans le temps n'est pas facile. Ainsi le schéma utilisé dans le passé : âge de pierre taillée, pierre polie, cuivre, bronze et fer est trop simpliste, il a souvent existé des cohabitations entre différents âges. Au sein même des âges il existe plusieurs modes, par exemple : « a nucléi », « à éclat » et « à lame » pour l'âge de pierre taillée. On a longtemps vu ces modes comme des évolutions. Il a été prouvé qu'elles ont coexisté et qu'elles constituent différents aspects de l'âge. Certaines techniques ont été perdu et, même aujourd'hui, nous aurions du mal à les reproduire. Cela est vrai aussi pour les races : l'homme de Néanderthal a coexisté, voir devancé, les Homo sapiens. Le progrès n'est pas linéaire il est la combinaison d'évolutions et de régressions pas forcément toutes dans le même sens. Mais certaines fois l'histoire est cumulative, c'est-à-dire que des découvertes vont dans le même sens et s'additionnent. L'histoire cumulative n'est pas le privilège d'une société ou d'une période. La découverte de l'Amérique a participé grandement au développement de l'Europe. La pomme de terre et le tabac sont des denrées pilier de la société européenne. Les Mayas ont utilisés le zéro et l'arithmétique moderne au moins 500 000 ans avant les Italiens.

Chapitre 6 : Histoire stationnaire et histoire cumulative : Sans impartialité, l'histoire d'une société dont l'évolution ne signifie rien pour nous, ou n'évolue pas dans le même sens que la notre, peut nous paraitre stationnaire. On retrouve le même concept chez les personnes âgées qui considèrent souvent leurs années de vieillesses comme dénuées de sens, voir négatives. La définition d'une culture comme étant stationnaire ou cumulative vient de notre position par rapport à elle et non de sa valeur propre. Notre vision est donc déformée suivant le référentiel dans lequel on se trouve : des cultures peuvent paraitre sans intérêt si elle sont trop différentes simplement parce que nous ne les comprenons pas. Pour les occidentaux des peuples peuvent paraitre « primitifs » ou « sous développés » si l'on regarde simplement le critère de l'industrialisation ou de l'énergie (qui on été longtemps des critères propres à cette civilisation) on vois donc que suivent le point de vue, la comparaison des civilisation est différente. On pourrait ici faire la liste des contributions de chaque peuples mais elle serait longue et fragmenterait notre vision du monde de plus toutes les civilisations possèdent un langage, la technique, l'art, des connaissances scientifiques des croyances, une organisation sociale, économique et religieuse. C'est leur proportions et leurs origines qui nous intéressent.

Chapitre 7 : Place de la civilisation occidentale : Les civilisation ne sont pas fermées sur elles mêmes, elle reconnaissent toutes la supériorité de l'occident, elle s'y réfèrent et lui emprunte son mode de vie. Les pays « insuffisamment développés » ne reprochent pas aux autres pays de les occidentaliser mais au contraire, de ne pas leur donner assez de moyen de le faire. Les questions qui émanent de ce sujet délicat sont les suivantes : Allons nous assister à une occidentalisation intégrale de la planète, à une fusions entre les cultures (comme en Inde et en Chine) ou au contraire à l'essoufflement du processus dû au vieillissement de la culture Occidentale ? Mais ce processus d'occidentalisation ne s'est pas fait tout seul, il est issus d'un manque de possibilité. Les occidentaux on su implanter et rendre visible

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