Fiche de Lecture sur L'Étranger d'Albert Camus
Par Andrea • 11 Octobre 2018 • 1 277 Mots (6 Pages) • 773 Vues
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nature sert comme un grand symbole au cours du roman. Meursault s’intéresse beaucoup plus aux aspects physiques du monde que dans ses aspects sociaux ou émotionnels. Son focalisation sur le monde physique résulte évoque qu’il n’existe pas de sens ni d’ordre au-delà de la nature pour la vie humaine. Seulement quand Meursault décrit la nature est quand il n’est pas indifférent. Donc, je pense que la nature symbolise la rationalité dans un monde irrationnelle.
La salle d’audience est aussi un autre symbole important dans le roman. La salle d’audience symbolise la société entière. La salle d’audience essaye de trouver des raisons logical pour le crime de Meursault mais n’arrive pas car le monde est irrationnelle.
Exposition
L’exposition du livre est à la fois traditionnelle et unique. Les premières pages de L’Étranger nous présentent le cadre spatio-temporelle du roman. On apprend que l’histoire se retrouve à Alger et il y a aussi beaucoup d’indicateurs temporelle, comme “hier” “aujourd’hui” etc… Cela étant dit, ces indicateurs temporelle ne donne pas beaucoup d’informations car ils sont des déictiques. En revanche, l’incipit est aussi original grâce au manque du champs lexical d’émotions qui est associé avec la focalisation interne. L’incipite commence en in media ras avec un événement très surprenante: la mort de la mère du protagoniste. La réaction sans émotions du narrateur face à la mort de sa mère sert comme une intrigue pour le reste du livre.
Point culminant
Le point culminant dans le passage est quand Meursault tue ‘L’arabe”. Cette scène ci sert comme un catalyst pour le conflit dans l’histoire et les conséquences de cette scène sont ce qui amène Meursault a réalisé l’insignifiance de la vie et du monde.
Dénouement
Le dénouement de l’histoire se situe dans la salle d’audience. Le procès est très important dans l’histoire car c’est dans ces scènes qu’on trouve le résolution de l’histoire.
Effet de clôture
L’effet de clôture est quand Meursault apprend qu’il est commis au mort. Camus montre au lecteurs grâce à la focalisation interne le processus psychologique de Meursault lorsqu’il essaie d’accepter son destin inévitable.
Suspense, rebondissements ?
Il y du suspense pendant que nous attendons le verdict de Meursault. En nous mettant dans la salle d’audience grâce à l’emploi de la focalisation interne, Camus crée une inquiète ambiance car nous nous savons pas si Meursault sera tenu coupable ou innocent.
Autres caractéristiques stylistiques
Au cours du roman, Camus exploit plusieurs champs lexicaux. La plupart des champs lexicales sont liés à l’obscurité, à la nature, ou à la lumière.
Camus aussi emploi plusieurs procédés rétrospective pour mélanger le passé et le présent. En faisant ceci, Camus désorient la narration du passage et permet Meursault de réfléchir sur à la fois l’importance des souvenirs et du présent.
Quel est le message ultime du texte ?
En créant un protagoniste absurd dans un monde normal, Camus questionne implicitement les structures de la société, la justice, et la religion.
Vos citations préférées :
“[L’Aumonier] m’a exhorté une dernière fois, dressé de toute sa hauteur, en me demandant si je croyais en Dieu. J’ai répondu que non. Il s’est assis avec indignation. Il m’a dit que c’était impossible, que tous les hommes croyaient en Dieu, même ceux qui se détournaient de son visage.” (106).
“Dans l’obscurité de ma prison roulante, j’ai retrouvé un à un, comme du fond de ma fatigue, tous les bruits familiers d’une ville que j’aimais et d’une certaine heure où il m’arrivait de me sentir content. Le cri des vendeurs de journaux dans l’air déjà détendu, les derniers oiseaux dans le square, l’appel des marchands de sandwiches, la plainte des tramways dans les hauts tournants de la ville et cette rumeur du ciel avant que la nuit bascule sur le port, tout cela recomposait pour moi un itinéraire d’aveugle, que je connaissais bien avant d’entrer en prison.” (148)
“je lui ai expliqué que j’avais une nature telle que mes besoins physiques dérangeaient souvent mes sentiments.” (100)
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