Ecriture théâtrale et didascalie
Par Ninoka • 26 Février 2018 • 1 291 Mots (6 Pages) • 457 Vues
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Tout d’abord, dans le texte 2 et 4, deux opinions s’opposent. Dans le texte 2, A. Ubersfel pense que le texte théâtral est incomplet comme on le voit à la ligne 2-3 : « c’est son caractère incomplet ». Il le compare au texte de fiction et dit que lui « combl[e] l’imagination du lecteur » (l.4), c’est-à-dire qu’il a tous les renseignements pour s’imaginer les lieux, les personnages comme on peut le voir aux lignes 6-9 « des lieux sur lesquels le lecteur reçoit assez de renseignements pour se les figurer à loisir […], […] ». Il pense que la pièce devrait pouvoir se jouer n’importe où et par n’importe qui comme on le voit à la ligne 10-11 : « il faut que la représentation puisse avoir lieux n’importe où et que n’importe qui puisse jouer le personnage. » Au contraire, Ionesco qui est un auteur pense que le texte théâtral devrait être jouer à la lettre comme on le voit à la ligne 1-5 : « ou bien ils n’osent pas assez et diminuent la portée des textes en n’allant pas jusque au bout des impératifs scéniques, ou bien ils « enrichissent » le texte en l’alourdissant de bijoux faux, de pacotilles sans valeur parce que inutiles ». Il affirme qu’il n’écrit pas seulement des dialogues comme on le voit aux la ligne 6-7 : « Je veux dire que mon texte n’est pas seulement un dialogue mais il est aussi « des indications scéniques ». ». Ces indications doivent être respecter à la lettre pour lui, on le voit aux lignes 8-9 : » Ces indications scéniques sont à respecter aussi bien que le texte, elles sont nécessaires, elles sont aussi suffisantes. ».
De plus, nous pouvons confronter les textes 4 et 6. Comme nous l’avons vu précédemment Ionesco accorde une grande importance aux indications scéniques qui pour lui sont indispensable et doivent être strictement suivies. Au contraire A. Milianti a une autre conception du texte théâtral, il pense qu’il faut « prendre en considération » (l.5) les indications scéniques mais également se forger son propre opinion. Il conçoit qu’il faut respecter le texte, et le jouer comme il est écrit, on peut le voir à la ligne 10-12 : « Ce que l’on doit à l’auteur c’est l’exactitude du texte dit, le respect scrupuleux de la forme littéraire qu’il a choisie pour faire s’exprimer ses personnages. » Mais il dénigre le fait de respecter la totalité des indications scéniques, pour cause de la personnalité des comédiens ou encore pour cause matériel. On peut le voir aux lignes 17-19 : « il dépend de tellement de paramètres humains ou matériels ! Toute une chaine de sensibilités pour faire entendre ce texte. A commencer par l’acteur. Son tempérament, son univers… »
Pour conclure, on voit que deux monde s’affronte au niveau du texte théâtral. Certaine personne pense que la pièce doit être jouer sans modifications pour préserver son authenticité. En outre, d’autres pense qu’il est préférable de le modifier pour apporter une touche d’originalité par exemple.
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