Dissertation sur le regard externe

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précieuse que les humains le pensent, « Cette saloperie de planète dont il n’avait jamais entendu parler avant qu’on l’y dépose... » l.7-8

Dans Des États et Empire du Soleil, Lettre Persanes, et En Sentinelle, les auteurs utilisent principalement le regard externe pour critiquer et dénoncer l’homme dans la société et la société en générale. Cyrano de Bergerac critique l’homme qui ne sait pas vivre en société car il profite de sa soit disant supériorité par rapport au reste de la création. « […] on a jamais révoqué en doute que toutes les créatures sont produites par notre commune mère... » « […] pour la manutention d’une république, c’est légalité ; mais l’homme ne la saurait endurer éternellement : il se rue sur nous pour nous manger, […] il prend, pour argument de sa supériorité prétendue » l.14 à 21. « ils sont au contraire si enclins à la servitude, que de peur de manquer à servir, ils se vendent les uns aux autres leur liberté. […], ils se forgent des dieux de toutes parts, dans l’eau, dans l’air, dans le feu sous la terre. » l. 26 à 31, ici l’auteur suscite la critique que les hommes sont également montré comme incapable d’autre chose que d’asservir, de renier la liberté des autres et leur liberté personnel en se choisissant un dieu. Montesquieu, lui critique le fait que les gens juge les autres sur leur apparence physique et que leur valeur dépend de la façon dont-ils sont habillés, dès que le persan fut porter un habit européen sa valeur aurait changé vis-à-vis des parisiens mais si quelqu’un par malheur disait qu’il était Persan alors tout changeait, « à quitter l’habit persan, et à endosser un à l’européenne, […] je me vis apprécié au plus juste. […] mais, si quelqu’un par hasard apprenait à la compagnie que j’étais Persan, j’entendais aussitôt autour de moi un bourdonnement » l.11 à 17. «  Comment peut-on être Persan ? » l.18, dans cette question finale, l’auteur dénonce l’arrogance et l’ethnocentrisme des Parisiens. Brown fait quand à lui une critique de la guerre qui est valable pour les extraterrestres mais aussi pour les hommes, étant donné que le texte parle d’un extraterrestre qui débarque sur la Terre pour la conquérir, et dénonce aussi que c’est toujours l’infanterie qui paye le prix fort, « c’est encore aux fantassins, à la piétaille, que revient la tâche de prendre des positions et de les défendre pied à pied. » l.6-7. L’anaphore « Il était trempé et tout boueux, il avait faim et il était gélé » l.1 et 15 insiste aussi sur l’idée que lui était au front et que c’est eux qui paye le prix fort, car ils sont dans le froid, la boue, sans nourriture, alors que d’autres étaient au sec dans leurs vaisseaux, « Les pilotes avaient la vie belle, dans leurs beaux astronefs, avec leurs armes toujours plus perfectionnées. » l.5. L’auteur dénonce l’attitude des humains violente, sans aucune ouverture d’esprit ou de curiosité positive, ils sont intolérants. « des êtres monstrueux, cruels, hideux, ignobles. […] Et dès le premier contact, les hostilités avaient éclaté : les Autres avaient ouvert le feu sans chercher à négocier ou envisager des relations pacifiques. » l.9 à 12, l’auteur dénonce par là aussi l’orgueil des hommes car ils ne veulent absolument pas, sous aucun prétexte, laisser leur Terre qu’ils pensent si « précieuse ».

On peut donc, pour conclure, dire que ces textes qui montrent l’évolution de l’argumentation du XVIème siècle à nos jours, utilisent toujours le regard externe, ce qui plaît et divertit le lecteur, cela remet en cause ce qui paraît évident ou naturel et qui va au final faire réfléchir, cela permet surtout de pouvoir critiquer ou dénoncer une idée, ici c’est l’homme dans la société qui est critiqué et dénoncé. Donc l’utilisation du regard extérieur est d’enrichir le débat par les expériences vécus par les interlocuteurs, par leurs émotions, leur personnalité et l’intérêt de recourir à une personne extérieure permet de clôturer et de finaliser la conversation. Sa position et parfois décisive dans certains cas de son importance et sa position de médiateur. Nous pouvons donc nous demander si dans un débat le regard extérieur n’a pas trop d’influence et ne risquent pas de faire échouer l’échange entre les deux premiers