Dissertation de -sur les genres- de Jacques Poirier

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Mais le fait que pour Hegel classe l'épique, le lyrique et le dramatique de cette façon importe peu, il est révélateur que pour l'un le nous précède le je et le contraire chez l'autre. Mais ce sont là des variantes au sein d'un même mode de pensée puisque ces deux lectures partagent un même sens de dialectique. Tout se passe donc comme si les genres devaient se réunifié, perçu comme tout de la littérature.

Hegel fut le dernier a essayer une tentative philosophique par la raison sur le système des genres. Les genres ont été influencés par « la mort de dieu » ou encore par la crise de représentation en 1880. Il y a donc eu une séparation entre les auteurs qui voulait supprimer les codes des genres et ceux qui voulait les conserver.

A la fin du dix-huitième siècle, le groupe de l'Atheneum, en Allemagne, s'en prend au concept de genre, puis au siècle suivant de Balzac et Victor Hugo s'exprime à travers leurs œuvres respective Lys et Odes et ballade tout en mettant progressivement un « mélange de genre ».

C'est alors que les genres quittent peu à peu l'horizon des pensées des auteurs afin d'adapter les genres à leur style, à leur écriture. C'est avec succès que Jean Paulhan, dans Les fleurs de Tarbes, mit en garde les écrivains sur le détournement des genres de leurs propres lois, au risque de détourner la littérature du « littéraire ». De nombreux auteurs ont prit connaissance de ses dires et firent machine arrière pour ré-adopter l'ancien système roman par le lyrisme ; poème par la prose ; drame par le roman. Mais il reste tout de même une minorité qui affirme un faux retour aux anciennes apparences et commence dans le nouveau concept des genres, c'est le cas de Ionesco, Beckett ou Gombrowicz.

Pour conclure son résonnement, Jacques Poirier cite comme ouverture Edmond Jabès dans Livre des questions, ceux qui illustre parfaitement ses propos de l’incompréhensibilité des lecteurs ainsi que les questions que l'on pourrait se poser face aux innombrables œuvres basées sur l’abolition du concept de genre.