Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, Rousseau
Par Christopher • 28 Juin 2018 • 754 Mots (4 Pages) • 547 Vues
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I-1)Un raisonnement antithétique
a) Texte évoque rupture radicale : « sortir » ; « mais » et « tant que ; dès que » (conj. de sub à caractère temporelle) → coupe le 2nd § en deux parties opposées. Le 2nd § comporte 1 phrase = période → registre oratoire
b) Auteur utile une série d'antinomie (=antithèse) : état primitif heureux / seconde période malheureuse > « heureuse, perfection de l'individu, libre, seul, indépendant, musique, vêtement, pêche » / « misère, sueur, décrépitude de l'espèce, esclavage, pour deux, besoin du secours de l'autre, agriculture, travail, esclavage » → évolution négative (rappel de la genèse)
2)La théorie du déclin de l'humanité
a) État sauvage assimilé à « jeunesse du monde » « vécurent libres, saints et heureux ». → MYTHE DU BON SAUVAGE (illusion fréquente chez les lumières : sauvages non aucun défauts)
b) Socialisation évoqué de manière péjorative : « funeste hasard ; décrépitude de l’espèce » + état sauvage associé a des défauts : « esclavage », sens de la « priorité », apparition inégalité
3)Les approches employées
a)Approche historique > évolution humanité « l'époque ; la jeunesse du monde »
b)Approche hypothétique : hyp. sur l'évolution de l'espèce humaine > pas de fondement scientifique réfléchit. Dans le texte : modalisateur « dut, a dû, semble » → expriment supposition
CONCLUSION
→ transition entre nature et culture négative d’après l'auteur
Ce texte dénonce la misère du peuple, l'injustice humaine. Cette société civile va entraîner des conséquences de plus en plus catastrophiques. La conclusion du Discours est terrible : tous les hommes sont égaux à zéro.
→ ouverture
Quelques années plus tard, Rousseau essaiera de créer une société nouvelle dans La Nouvelle Héloïse ou le Contrat social . Le progrès pourrait devenir positif sans régression.
Autre problématique :
Comment Rousseau tente de justifier une humanité idyllique qui sombre dans le malheur ?
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