Croissance des populations et sécurité alimentaire
Par Orhan • 10 Janvier 2018 • 1 469 Mots (6 Pages) • 726 Vues
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Par ailleurs, les modes de consommations expliquent aussi ce contraste en termes de sécurité alimentaire. Les pays occidentaux ont une alimentation riche, variée et abondante en viande. Ils sont en situation de suralimentation (3 300 calories par habitant par jour, alors que 2 500 calories par habitant par jour suffisent pour un individu moyen). Les problèmes liés au surpoids augmentent plus particulièrement dans la population la plus pauvre.
Les pays les plus pauvres rencontrent davantage de problèmes de sous-alimentation (quantités insuffisantes de nourriture) et de malnutrition (rations alimentaires déséquilibrées avec des apports insuffisants en vitamines). Leur disponibilité alimentaire moyenne est de 2 100 calories par habitant par jour, en dessous de ce qui est nécessaire pour une personne. La majorité des pays du monde n'a pas adopté le régime alimentaire occidental et consomme encore prioritairement des céréales.
Le contraste Nord/Sud réapparait aussi lorsqu’on parle aussi des différents types d’agricultures dans le monde. Dans les pays industrialisés du Nord, on a une agriculture intensive, à hauts rendements. Ce sont des agricultures très productivistes. Ces pays ( pays de l’Europe, Etats-Unis,…) ont connu la révolution industrielle au XIXº siècle. Ils ont donc modérnisé leur agriculture ( dans le cadre de la C.E.E et de la P.A.C). Dans ce type d’agricultures on utilise de nombreux produits phytosanitaires (pesticides,insecticides), ainsi que des engrais, et des machines extrêmement performantes pour ateindre des rendements très élevés. Ce type d’agriculture n’est évidemment pas durable. Les récoltes des agricultures productivistes sont souvent destinées à l’exportation. Cette agriculture intensive des pays du Nord contraste beaucoup avec celle des pays du Sud. Dans ces régions, on trouve plutôt une agriculture vivrière avec des rendements très faibles. Cela est dû à un outillage faible et primitif ainsi que d’un manque d’engrais et un manque de moyens pour lutter contre les bactéries et les parasites. Il y a donc peu ou pas d’excédant alimentaire commercialisable ce qui fait que les agriculteurs manquent de moyens pour modérniser leur pratiques. Ce cercle vicieux des agricultures vivrières est une réalité pour de nombreux pays comme ceux de l’Amérique latine, ceux d’Asie, … Mais l’inéficacité de cette agricultura à nourrir les populations n’est pas la seule cause de l’insécurité alimentaire.
De nombreux pays aujourd’hui, souffrent non seulement de la faim mais aussi de troubles politiques ( conflits, guerres civiles, instailité politique). C’est le cas de nombreux pays d’Afrique ( Syrie. Congo,…). Par exemple, les causes de l’insécurité alimentaire en Ethiopie sont, tout d’abord, l’extrême morcellement de la terre exploitable, ainsi que des rendements faibles ( dû à une agriculture vivrière a faible rendements et productions). Sans compter l’accaparement des terres par l’Etat ou par des grandes entreprises agro-alimentaires (Nestlé, Kraft,…). Et malheureusement l’urbanisation démesurée détruit le peu de terres fértiles qu’il y a. Ethiopie n’est qu’un petit exemple de tout ce qui arrive à ces pays du Sud. Le Niger se trouve dans une situation davantage compliquée. Dans cet Etat, des famines ont lieu de façon chronique, souvent liées à des contraintes naturelles ( saison des pluies exceptionellement courte, invasions chroniques de criquets,…) ainsi que des problèmes liés a l’Homme ( l’Etat manque de moyens, transports insuffisants et peu de ressources finacières, c’est un pays majoritairement rural,…).
En conclusion, plus d'un milliard d'humains ne mangent pas à leur faim dans le monde. Pourtant, les hommes produisent aujourd'hui suffisamment pour subvenir aux besoins de toute l'humanité. Avec les 3 milliards d’habitants de plus qui arriveront en 2050 les politiques à venir, devraient se concentrer tout d’abord, de faire attention à comment on exploite les ressources d’une façon durable et surtout à comment redistribuer les richesses de façon à que les pays moins défavorisés puissent s’approcher du niveau de développement des autres pays.
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