Corpus sur le médecin
Par Orhan • 22 Juin 2018 • 898 Mots (4 Pages) • 506 Vues
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lutteurs, afin de venger de ceux qui les ont renversé, de se faire médecins”. D’autre part, le deuxième texte donne l’image d’un homme médiocre et d’une femme non conforme dans son mariage. L’homme se conforme facilement et sa femme, en est consciente, en effet elle dit “-Quel pauvre homme, quelle pauvre homme”. De plus, l’homme se conforme des choses les plus banales: sa “réputation” professionnelle, les “délicatesses” de son foyer, les “anecdotes” et non pas que son nom soit “étalé chez les libraires, répété par les journaux et connu par toute la France”. L’utilisation de l’imparfait de l’indicatif: “chevauchait” “mangeait”, etc. montre l’habitude et donc l’aspect routinier. Cet homme, même en ayant une certaine éthique professionnelle incarne un inaccompli dans sa vie, un homme médiocre et banal qui dégoûte le lecteur. Enfin, dans le troisième texte, le fait d’être un roman naturaliste fait que la profession soit documentée comme savante, tout en évoquant la démarche naturaliste de l’étude: “connaître la formation”, “catalogue des observations les plus nettes”, “champ d’expérience”. Dans ce texte l’éthique est aussi évoquée par “la croyance à la vie”, la vie est glorifiée et elle est désignée comme “l’unique manifestation divine” Le savoir, le manque d’intérêt pour les revenus de ce métier et l’exaltation de la vie donnent toute l’allure éthique et morale à ce texte.
Nous avons donc abordé la question de la vision de médecin qui oriente la tournure éthique et morale de ces textes. La vision du médecin que défendent ces textes est différente, dans les deux premiers textes, donnant une vision péjorative du médecin et donc de l’homme: le texte “Contre les médecins” expose un homme cynique et rusé. Le texte qui décrit le quotidien de Charles Bovary étale un inaccompli dans sa vie banale et médiocre. En opposition à cela le troisième texte donne une vision méliorative de l’homme dans son entourage professionnel mais peut Être aussi considérée comme péjorative à cause des limites de l’éthique. Le serment d’Hippocrate dit explicitement “je m’abstiendrai de tout mal”, ici, la vision du médecin oriente l’éthique et la morale en tant que personne, cela pose de nouvelles interrogations sur le lien entre l’éthique professionnelle et la morale de l’individu.
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