Corpus héros vertueux
Par Andrea • 6 Juillet 2018 • 938 Mots (4 Pages) • 605 Vues
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Ainsi nous avons vu que le lecteur est attirer par un héros vertueux par admiration et identification. Mais que cette attirance connait des limites. Avec les courants du réalisme et du naturalisme, les auteurs ont construit des personnages plus complexes donc avec des défauts. De plus, le principe commun à ces deux courants est de s’approcher le plus possible de la réalité. Or, une personne réelle ne peut être parfaite et possède des faiblesses. Le lecteur peut alors être attiré par les héros immoraux car celui-ci s’approchera plus de la réalité qu’un héros vertueux. Ainsi le lecteur s’y intéressera par ce qu’il y croit. Par exemple, Stendhal est connu pour avoir tourné le réalisme d’un point de vue psychologique notamment dans le Rouge et le Noir dans lequel le héros s’intéresse aux femmes seulement pour leur fortune afin de devenir un bourgeois riche et respecté.
De plus, un personnage peut évoluer dans un roman. Soit il est d’abord immoral comme Jean Valjean du roman Les Misérables de Victor Hugo puis va se repentir et devenir vertueux. Soit il est au premier abord vertueux comme le chevalier Des Grieux du roman Manon Lescaut de Prevost puis, étant influencé par Manon, va devenir un voleur.
On peut en conclure qu’un lecteur est attiré par un personnage vertueux par admiration et identification et qu’un personnage immoral sera un repoussoir mais que cela connait des limites telles que les scandales attirent les lecteurs et qu’un personnage trop parfaits l‘ennuierait. En dernier nous avons vu qu’un héros complexe avait obligatoirement des défauts et qu’un personnage peut évoluer dans une même œuvre.
Cela nous amène à réfléchir sur le rapport qu’entretient le lecteur avec le personnage car Voltaire disait que : « Les livres les plus utiles sont ceux dont les lecteurs font eux-mêmes la moitié ; ils étendent les pensées dont on leur présente le germe ; ils corrigent ce qui leur semble défectueux, et fortifient par leurs réflexions ce qui leur paraît faible. » dans la Préface au Dictionnaire Philosophique.
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