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Corpus épique

Par   •  5 Mars 2018  •  2 536 Mots (11 Pages)  •  418 Vues

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pas avec des lances ou des glaives mais avec seaux d’eau et des s’insultent. Elles ne risquent pas leur vie et cette bataille ou plutôt cette querelle est assez divertissant surtout lorsque l’auteur, Zola décrit leur état après cette « formidable bataille ». Effectivement elles ne sont pas en sang ou en guenille mais « maigries, raidies, grelottantes, s’égouttant de tous les cotés ainsi que des parapluies pendant une averse. » (l.35-36). Ainsi, ce corps de texte nous offre une vision différente de la guerre, qu’il s’agissent des guerriers, de champs de bataille ou du registre comique.

Ainsi l’image de la guerre et du héros qui se dégage de ce corpus es très différente d’un texte à l’autre. Les les sentiments et le genre des combattants, le champs de bataille, l’utilisation du registre comique dans les extraits témoigne d’une évolution, de la représentation de la guerre dans le roman et la fable.

2° Commentaire :

Jean de La Fontaine, né en 1621 et mort en 1695, était un romancier , auteur , moraliste et dramaturge français du XVIIè siècle. Chef de file du classicisme, il écrivit de nombreuses Fables, entre 1668 et 1694, pour l’éducation du Dauphin (Préface). Cet apologue puise son inspiration dans l’antiquité gréco-latine avec Ésope et Phèdre. Les Deux Coqs est la douzième fable du livre VII situé dans le second recueil des Fables de La Fontaine édité pour la première fois en 1678. A travers un court récit et en jouant sur les nuances épiques et comiques. Nous verrons comment l’auteur nous narre le combat en utilisant le burlesque puis comment La Fontaine rend cette fable accessible à tout le monde.

D’une part, La Fontaine nous raconte la bataille à travers un récit burlesque. En premier lieu, l’auteur narre le combat par une parodie. En effet, dès les premiers vers du texte, La Fontaine fait référence à L’Iliade d’Homère en comparant le combat des deux Coqs à la guerre de Troie ; les volatiles de la fable se livrent, effectivement, une bataille sans merci pour une Poule, comme autrefois le roi grec Ménélas et le Troyen Pâris s’affrontèrent pour la belle Hélène. Cette transposition de la mythologie grecque est parodique. La fable ne ressemble à l’épopée, destiné à célébrer les exploits des héros et des dieux. Le burlesque consiste ainsi à transformer l’épopée antique en une vulgaire querelle de poulailler. Puis en second lieu, La Fontaine utilise l’ironie pour ridiculiser les personnages qu’il met en scène. Le champ lexical de la lutte, « guerre » (v. 2) ; « querelle envenimée »( v. 4) ; « combats » (v. 6) ; « victoires » (v. 20), les allusions à la mythologie, donne au combat de deux Coqs une grandeur insolite et extravagant.

D’autre part, l’auteur écrit une fable à la portée de tout le monde. Tout d’abord, l’histoire narrée dans cette fable illustre que le désaccord règne sur le monde. L’état de paix évoqué dans le premier vers « Deux Coqs vivaient en paix » est aussi fragile qu’incertain, puisque la seule apparition d’une Poule suffit à déclarer la guerre « et voilà la guerre allumée » (v. 2). Puis soudain, la bonne entente des deux Coqs est rompue, montre combien la vie en société est sujet aux conflits et aux rapports de force. L’évocation d’une simple querelle de volatiles est une occasion de dénoncer la « jalouse rage » (v.18) des hommes. Puis, la moralité de la fable « La fortune se plaît à faire de ces coups; tout vainqueur insolent à sa perte travaille. Défions-nous du sort, et prenons garde à nous après le gain d’une bataille.»(v. 29 à 32) laisse penser que les puissants de ce monde, représentés par le Coq victorieux, ne sont à l’abri d’aucun renversement de situation. La « Fortune », peut briser à tout moment les situations les mieux établies. Les multiples péripéties que comporte cette fable en témoignent : ces revirements est suggérée par la présence d’un verbe au passé simple « une Poule survint » (v. 1). Le retournement de situation sur lequel se finit le récit « le Coq victorieux périt sous l’ongle du Vautour,» (v. 23) bouleverse le grade établie par le combat des Coqs en faisant, contre toute attente, du vaincu un second vainqueur. Cet ultime retournement de situation, est d’ironie du sort. Enfin, le sort « défions-nous du Sort, et prenons garde à nous » (v. 31) , l’auteur cherche à dire qu’en ce monde, rien n’est jamais définitivement acquis, rien n’est éternel.

Ainsi, la parodie dans la fable Les deux coqs est donc double, le texte présente les coqs comme des héros d’épopée, mais les coqs sont aussi comme des hommes arrogants, prêt à défier le destin au lieu de faire

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