Commentaire LaFayette, la Princesse de Clèves
Par Raze • 24 Septembre 2018 • 1 072 Mots (5 Pages) • 1 078 Vues
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Pour étudier l’éducation de Mlle de Chartres nous allons tout d’abord montrer qu’il s’agit d’une éducation originale et classique puis dans un second qu’il sagit d’une éducation sur l’amour
Plutôt que de mettre sa fille au couvent comme le veut l’usage Mme de Chartres fait le choix de s’occuper personnellement de sa fille. L8 «elle avait donné ses soins à l’éducation de sa fille». On remarque aussi qu’il s’agit d’une éducation préventive en effet : Mme de Chartres prépare sa fille à la vie mondaine à la cour et aux risques qu’elle comporte. Elle prévient sa fille des dangers de l’amour L11 «La plupart des mères s’imaginent qu’il ne faut jamais parler de la galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner; Mme de Chartres avait une opinion opposée».Elle donne à sa fille une éducation rigoureuse et moraliste . Mme de Chartres s’attache à «persuader» sa fille plutôt qu’à la «convaincre» L13. Elle éduque sa fille avec les valeurs classiques «instruire et plaire». Elle ne lui impose pas des préceptes mais lui raconte des histoires pour illustrer ses propos L13 «Elle faisait souvent à sa fille des peintures de l’amour».
Elle prévient sa fille des dangers de l’amour L11 «La plupart des mères s’imaginent qu’il ne faut jamais parler de la galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner; Mme de Chartres avait une opinion opposée».De la nature décevante des hommes L15 «elle lui contait le peu de sincérité des hommes».Il faut prévenir les passions et privilégier la raison des sentiments. Les valeurs morales de «l’honnête femme» sont l’éloge de la raison contre la passion et la vertu. Mme de Chartres explique à sa fille ce qu'est l'«honnête femme» L14 «les malheurs domestiques» comme pour suggérer que la plupart des femmes de la cour sont entraînées aux «malheurs».
Pour Mme de Chartres, la condition du bonheur est L20 «aimer son mari et d'en être aimée». Le mariage semble être le seul aboutissement de la vie d'une «honnête femme» et la réciprocité de l'amour dans le mariage permet le bonheur. L'«honnête femme» est très respectueuse de la vertu, mais Mme de Chartres précise bien L18 qu'il est «difficile de conserver cette vertu», indiquant qu'il s'agit d'un combat permanent. Elle met ainsi en relief la faiblesse des femmes soumises à la tentation du péché et invite sa fille à une L18-19«extrême défiance de soi-même».
Mme de Chartres se consacre ainsi à un enseignement complet et très habile car elle ne cache pas à sa fille les malheurs à être infidèle mais elle ne lui masque pas non plus ce qu'il peut y avoir «d'agréable». Tout cela pour la «persuader» de choisir la vertu en pesant le bonheur face au malheur.
Pour conclure, l’image de Mlle de Chartres est tout d’abord discernable d’un point de vue physique avec l’évocation d’une beauté parfaite mais aussi morale grâce à des vertus inculquer par sa mère grâce à une éducation irréprochable mêlant originalité et un coté classique mais surtout une éducation sentiment montrant les bons comme les mauvais coté d’une relation amoureuse
Nous nous demanderons si l’image du personnage principale est la même dans son autre roman «La princesse de Montpensier»
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