Biographies Agrippa d'Aubigné, Chassignet, Du Bellay, Davy Du Perron, Labé Malherbe, Marot Montaigne, Rabelais, Ronsard
Par Ramy • 28 Septembre 2018 • 11 435 Mots (46 Pages) • 555 Vues
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Boileau n’était pas en son temps le représentant de la tendance majoritaires. Les Modernes comme Charles PERRAULT, convaincus que les écrivains de leur temps n’avaient rien à envier aux maîtres de l’Antiquité, dominaient la vie littéraire et dans le Querelle qui les opposait aux Anciens, dont Boileau fut le chef de file, ce sont eux qui l’ont emporté.
La Bruyère (1645-1696), Les Caractères [pic 5]
Pour le commentaire composé...
- Les portraits de La Bruyère sont souvent des devinettes : il s'agit de se demander quel est le type visé, quel est le vice dénoncé. En l'occurrence, le portrait est sans doute celui d'un personnage riche, puissant : "folle déférence".
- Dans Les Caractères, le je agent est très rare, contrairement aux "j'entends" et "je disparais" de notre texte. On a ainsi l'impression que le narrateur perd son calme.
- La Bruyère est connu pour être un personnage effacé, pas forcément à l'aise en société
- En général, les noms propres sont marqués par les italiques : le repérage des extraits est ainsi facilité. Ils sont empruntés aux auteurs antiques et n'éclairent généralement pas le sens des textes.
- Sur Les Caractères :
- Publication à partir de 1688, c'est-à-dire après les deux grandes œuvres moralistes que sont les Maximes[pic 6] (1665) de La Rochefoucauld et les Pensées (publication posthume en 1670) de Pascal. La Bruyère, dans Les Caractères, invente une forme plus souple : la remarque.
- Dans la préface, La Bruyère prétend avoir pour visée l'instruction, c'est-à-dire la formation morale des contemporains, au moyen de la satire afin de corriger les mœurs par le rire (comme Molière, somme toute).
- Pour Barthes, La Bruyère est un "styliste" en ce qui concerne sa virtuosité dans le langage.
- Remarque : La Bruyère était catholique, conservateur et royaliste.
- Pour le plan :
- Aspect sonore du personnage, mise en place du comique.
- Définition de l'honnête homme, mais en "négatif" : la fatuité et la malséance sont les deux cibles visées par La Bruyère. Cette définition se fait donc dans la description du contraire de ce qu'est un honnête homme.
- Dramatisation du récit : le narrateur finit par partir, son action met fin au texte. La description est donc interrompue par le récit.
- Sur La Bruyère :
- Après des études de droit, La Bruyère, grâce à la protection de Bossuet, devient précepteur chez les Condé. La Bruyère est élu à l'Académie française en 1693, soutenu par la parti des Anciens (Boileau) mais non pas par les modernes (Corneille, Fontenelle). La Bruyère est un penseur chrétien, un royaliste modéré. Il est par ailleurs héritier des théoriciens de l'honnêteté (Castiglione, Faret). Enfin, il a beaucoup réagi contre la classe des parvenus.
- La Fontaine (1621-1695)
1621
Naissance de Jean de La Fontaine à Château-Thierry en Champagne. La Fontaine appartient à la bourgeoisie cultivée et aisée : son père exerçait la charge de maître des Eaux et Forêts.[pic 7]
1635-1645
Tenté par l'Église, La Fontaine entre à l'Oratoire en 1641 à Paris. Il commence alors à écrire et quitte l'Oratoire. Il fait des études de droit à Paris.
1647
Son père le marie à une jeune fille (Marie Héricart).
1653
Il rachète la charge de maître des Eaux et Forêts à son beau-frère et hérite celle de son père en 1658. Il la revend en 1672.
1654
La Fontaine publie une comédie, l’Eunuque, une traduction de l'Eunuque de Térence. La Fontaine cherche un mécène.
1657
La Fontaine est présenté à Nicolas Fouquet, surintendant des Finances. C'est lui qui va pensionner La Fontaine. Il commence alors à fréquenter les salons et s'installe à Vaux-le-Vicomte.
1661
Louis XIV, jaloux de Fouquet, le révoque. Fouquet est arrêté et emprisonné. La Fontaine le défend dans une Ode au roi (1663). Il écrit également son Élégie aux nymphes de Vaux.
1664-1678
La Fontaine écrit des contes et des nouvelles en vers (Joconde, La Matrone d'Éphèse, Le Calendrier des vieillards).
En 1664, il rencontre la duchesse de Bouillon et la duchesse d'Orléans.
En 1668, il publie son premier recueil de fables (livres I à 6 : 126 fables). Ce premier recueil est un triomphe : le public est très enthousiaste.
En 1669, La Fontaine publie un roman, Les Amours de Psyché et de Cupidon.
En 1673, après la mort de la duchesse d'Orléans, La Fontaine est recueilli par Mme de La Sablière chez qui il restera jusqu'en 1693.
En 1678, La Fontaine publie le Second Livre des Fables (livres VII à XI).
1684
La Fontaine succède à Colbert à l'Académie française[pic 8].
1692
La Fontaine est recueilli par Mme d'Hervart.
1693
Il regroupe et publie les fables du livre XII.
1695
La Fontaine meurt en 1695, après avoir renié publiquement ses écrits licencieux (ses contes parus en 1665-1666).
- [pic 9] Durant la Querelle des Anciens et des Modernes, La Fontaine s'est rangé du côté des Anciens (avec Boileau, Racine, La Bruyère).
- Parler de La Fontaine n'est jamais un ennui, même quand on serait bien sûr de n'y
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